jeudi 17 décembre 2015

Flammeküche vegan, en trois versions

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/09/flammenkuche-vegan-en-trois-versions.html
Autant la Flammenküche traditionnelle ne m'a jamais tenté (faut dire que le combo crème fraiche et lardons, ça a jamais été trop mon truc), autant lorsque j'ai vu passer une variante végétalisée chez CheeryPepper, j'ai bien eu envie d'essayer.
Parce que ce n'est pas parce qu'on fait dans le vegan et le revisité qu'il ne faut pas coller à la tradition, j'ai été bien surprise, lors de mes recherches, de constater que la pâte de la véritable flammenküche alsacienne n'étais pas comme je le pensais, une pâte levée genre pâte à pizza, mais ne contenait aucune levure...
Je vous propose ici trois versions : une "classique", collant au plus près de la version originale, une forestière, aux champignons, version qui s'est développée ces dernières années et enfin une version "flamiche", avec des poireaux (ne me demandez pas pourquoi, dès que j'ai vu la recette, j'ai voulu essayer avec des poireaux). D'ailleurs, pour les allergiques aux oignons, dans cette dernière version, vous pouvez très bien zapper complètement ces derniers. Bon après, évitez peut-être de la présenter votre flammenküche ainsi revisitée à des Alsaciens, sous peine de passer pour un véritable hérétique !
Pour végétaliser ce classique, j'avoue que je ne me suis pas trop cassé la tête : j'ai tout simplement remplacer la crème et le Bibelskäse (fromage blanc) de la recette traditionnelle par leurs équivalents végé, à savoir la crème de soja lacto-fermentée et le yaourt de soja, et les lardons par des petits bouts de tofu fumé.
Je dois avouer que je ne m'y attendais pas, mais ces flammenküche ont même convaincu mon père, plutôt réticent "aux trucs à base de tofu"!
Pour la pâte :
  • 250 g de farine
  • 5 cl d'huile
  • 1 pincée de sel
  • 1 petit verre d'eau tiède
Pour la garniture traditionnelle :
  • 200 g de crème lacto-fermentée*
  • 200 g de yaourt de soja ferme
  • 1 pincée de sel
  • 1 peu de muscade
  • 100 g de tofu fumé
  • 2 oignons blancs 
  • 10 cl de vin blanc (facultatif)
* Si vous ne trouvez pas de crème de soja lacto-fermentée, dont la texture s'apparente à celle de la crème épaisse, remplacez-là par de la crème de soja liquide, mais prenez soin d'égoutter votre yaourt de soja à travers une étamine, pour compenser. Et pour le petit goût fermenté, vous pouvez ajouter un peu de bière dans la préparation.
Pour la garniture forestière :
  • 200 g de crème lacto-fermentée
  • 200 g de yaourt de soja ferme
  • 1 pincée de sel
  • 1 peu de muscade
  • 100 g de tofu fumé
  • 2 oignons blancs 
  • 10 cl de vin blanc (facultatif)
  • 1 poignée de champignons de Paris
Pour la garniture "flamiche" :
  • 200 g de crème lacto-fermentée
  • 200 g de yaourt de soja ferme
  • 1 pincée de sel
  • 1 peu de muscade
  • 100 g de tofu fumé
  • 2 oignons blancs 
  • 10 cl de vin blanc (facultatif)
  • 1 poireau
Version traditionnelle :
Préparer la pâte : Dans un saladier, verser la farine, le sel et l'huile. Mélanger à la main pour bien répartir l'huile. Verser l'eau petit à petit, en l'incorporant au fur et à mesure. La quantité exacte dépend de votre farine, qui va absorber plus ou moins d'humidité.
Travailler quelques minutes pour obtenir une pâte bien souple. Couvrir d'un linge humide pour éviter qu'elle ne sèche et réserver.
Préparer la garniture : Émincer les oignons. Les cuire quelques instants avec le vin (ou dans un tout petit peu d'eau), afin qu'ils deviennent translucides. (Cette étape est facultative, elle permet d'avoir des oignons bien fondants).
Émincer le tofu fumé en lamelles, recouper pour obtenir des morceaux de la taille de lardons.
Dans un saladier, mélanger la crème et le yaourt, un peu de sel, et une pointe de muscade râpée.
Préchauffer le four le plus chaud possible. (ou si vous en disposez, préparer le four à bois).
Préparer les flammenküchen : Diviser la pâte en deux. La retravailler quelques instants et l'étaler le plus finement possible. La placer sur une pierre à pizza ou, à défaut, une plaque à pâtisserie. Etaler la moitié de la préparation à la crème sur la pâte, en laissant un centimètre de libre sur les bords. Répartir la moitié des oignons et la moitié des lardons de tofu.
Préparer de même la seconde flammenküche.
Enfourner pour une dizaine de minutes, et déguster sans attendre à la sortie du four.

Version forestière :
Préparer la pâte et la garniture de même que pour la version traditionnelle.
Laver soigneusement les champignons dans de l'eau vinaigrée et les émincer finement. Les répartir sur les tartes avant les lardons de tofu.

Version sans oignons :
Préparer la pâte et la garniture de même que pour la version traditionnelle, en omettant les oignons.
Laver et émincer les poireaux, et les faire cuire une dizaine de minutes à l'étouffée. Répartir les poireaux, les oignons puis les lardons de tofu sur le mélange crème-yaourt.

lundi 14 décembre 2015

Petits bonhommes de Noël marrons et Gaudes (sans gluten)

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/12/petits-bonhommes-de-noel-marrons-et.html
Habitant en Allemagne, je ne pouvais quand même décemment pas ne pas vous proposer une recette de petits biscuits de Noël. Je ne pense pas  vous l'apprendre, les "Plätzchen", ici, c'est une véritable institution... J'aurais pu donner dans le traditionnel et faire une recette de VanilleKipferl, de Zimsterne ou encore de Makronen, mais j'ai préféré faire mon originale avec ces petits bonhommes bien bronzés. La recette a été spécialement crée pour un séminaire de travail, en pensant à l'une des participantes qui mange sans gluten (une soirée Pläntzchen était prévue, et je peux m'imaginer combien il doit être frustrant d'avoir tout ces biscuits devant soi et de ne pas pouvoir en manger un seul! et puis, pour moi, c'était l´occasion d'approfondir mes expériences dans la cuisine sans gluten). J'ai pensé cette recette comme un  concentré de saveurs hivernales et réconfortantes : crème de marrons, farine de Gaudes et vanille et effectivement, trempés dans une bonne tisane de Noël, ils ont ce pouvoir de vous faire oublier le froid et les soucis...
Pour une cinquantaine de biscuits :
  • 160 g de farine de riz complet
  • 80 g de farine de Gaudes
  • 85 g de fécule
  • 1/2 c. à c. de vanille en poudre
  • 1 c. à c. de poudre à lever 
  • 1 belle c. à s. de purée de cajou 
  • 2 c. à s. d'huile végétale neutre
  • 4 c. à s. de crème de marrons
  • 15 cl de lait végétal ou d'eau
Mélanger les farines, en tamisant pour éviter les conglomérats. Ajouter la levure et la vanille.
Ajouter la purée de cajou  et l'huile végétale au mélange sec. Mélanger du bout  des doigts pour sabler la pâte.
Dans un petit bol, délayer la crème de marrons dans le liquide. Verser ce liquide et mélanger à la cuillère puis à la main pour former une boule. Au besoin, rajouter un peu de liquide.
Réserver la pâte 1/2 h. minimum au réfrigérateur.
Préchauffer le four à 180°C (th 6-7).
Placer une feuille anti-adhésive sur le plan de travail, étaler dessus la pâte sur une épaisseur d'environ 0,5 cm à l'aide d'un rouleau à pâtisserie fariné de farine de riz.
Découper les biscuits à l 'aide d'emporte-pièce et les placer au fur et à mesure sur une plaque à four recouverte d'une feuille anti-adhésive.
Badigeonner les biscuits d'un peu de lait végétal (idéalement parfumé à la vanille).
Enfourner pour 7 à 10 minutes, en surveillant, jusqu'à ce que les biscuits soient dorés.
Transférer les biscuits sur une grille à pâtisserie pour les laisser refroidir.
Conserver dans une boite en fer.

Remarque : Une version avec gluten est tout à fait possible, en utilisant de la farine de blé ou d´épeautre en lieu et place de la farine de riz et de la fécule. En revanche, mieux vaut conserver la part de farine de Gaudes, très typée, qui apporte un vrai plus à mon gout.

mardi 8 décembre 2015

« Lasagnes » épinards-tomates séchées et mozzarella, sans gluten

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/12/lasagnes-epinards-tomates-sechees-et.html
Pourquoi ces guillemets entourant le terme de lasagne me demanderez-vous ? Tout simplement pour ne pas me faire lincher par les puristes du langage culinaire (et par les Italiens dans la salle). En effet, ici, point de pâte entre les couches de légumes. Si avant de partir en Allemagne j’étais dans une optique« je n’achète rien de nouveau, je débarrasse », comme je n’ai(toujours) pas vraiment de logement fixe, je suis aujourd’hui dans une phase « je fais avec ce que j’ai pour ne pas avoir trop de choses à transporter lors de mon prochain déménagement ». Or, si vous avez lu cet article, vous savez que les plaques de lasagnes sèches ne font pas partie de mon placard de survie… en revanche, la farine de pois chiche, si ! Et comme j’avais la flemme (et pas vraiment le temps et une pénurie de farine, sans compter le manque d’espace pour étaler, faire sécher, etc. etc.) pour me lancer dans la confection de pâtes maison, j’ai opté pour une solution plus rapide (de mon point de vue) : les lasagnes de crêpes. Donc bon, techniquement, on pourrait aussi appeler ça un gâteau de crêpes mais bon... Allez savoir pourquoi, le gâteau de crêpes, ça m’évoque plutôt un truc bien du terroir, avec renfort de crème, jambon et fromage type emmental. En revanche, les épinards, les tomates séchées et la mozzarella, ça fait pencher la balance vers l’Italie et les lasagnes non ? Une fois n’est pas coutume, je vous propose aujourd’hui une recette certes végétarienne, mais contenant du fromage. Cependant, je suppose que vous pouvez très bien remplacer la mozzarella par un équivalent végétal, ou même par cette recette de fromage à pizza.
Pour les crêpes de pois-chiche :
  • 150 g de farine de pois chiche
  • 200 ml d’eau ou de lait végétal (ou un mélange des deux)
  • 1 belle pincée de sel
Pour les lasagnes :
  • 200 g d’épinards surgelés ou déjà cuits
  • 6 -7 pétales de tomates confites
  • 250 g de tomates en conserve (soit une boite)
  • 1 oignon
  • 1 c. à s. d’huile au basilic
Préparer la pâte à crêpes : Dans un saladier, verser la farine de pois chiche et le sel. Délayer petit à petit avec le liquide choisi, jusqu’à obtenir la consistance…. d’une pâte à crêpes ! (c'est-à-dire une pâte qui nappe la cuillère). S’il y a des grumeaux, n’hésitez pas à passer un coup de mixer. Faire chauffer une poêle (idéalement du même diamètre que votre plat à four). Huiler et lorsqu’elle est bien chaude, verser une louche de pâte en tournant pour obtenir une crêpe assez fine. Faire cuire 2 minutes environ sur feu moyen-doux, puis retourner et faire cuire l’autre face. Il fqut vraiment que la poêle soit bien chaude, sinon vous n'arriverez pas à retourner la crêpe en un seul morceau (je parle d'expérience!). Répéter l’opération jusqu’à épuisement de la pâte (l’idéal est d’avoir au moins 4 crêpes). Réserver les crêpes sur une assiette.
Préparer la farce : Eplucher l’oignon et l’émincer. Faire chauffer l’huile d’olive dans une casserole, y faire revenir l’oignon. Lorsqu’il est translucide, ajouter la pulpe de tomates et laisser mijoter une quinzaine de minutes. Si besoin est, faire décongeler les épinards (de préférence à feu doux à la casserole) et assaisonner. Détailler la mozzarella en tranches fines. En réserver quelques tranches pour la finition, couper le reste en petits morceaux et les mélanger aux épinards. Couper les pétales de tomates confites gros morceaux.
Monter les lasagnes :Dans le fond d’un plat à gratin (idéalement rond), étalerun peu de sauce tomate. Recouvrir d’une crêpe de pois-chiche, répartir 1/3 des épinards. Parsemer de tomates confites. Recouvrir d’une crêpe, d’un peu de sauce tomate, puis d’épinards et de tomates confites et ainsi de suite. Terminer par une crêpe, répartir la fin de la sauce tomate et recouvrir des rondelles de mozzarella réservées. Faire cuire 30 à 40 au four à 180°C., et servir immédiatement.

mardi 17 novembre 2015

Mini gâteaux tout noisettés

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/11/mini-gateaux-tout-noisettes.html
Pas beaucoup d'inspiration aujourd'hui pour vous présenter ces petites mignardises, parfaites pour un petit moment de réconfort (et Dieu sait que nous en avons besoin ces jours-ci). Une recette bien de saison, qui allie la douceur de la farine de châtaigne à la saveur boisée des noisettes toastées. Bien sûr, l'idéal serait d'utiliser des noisettes fraichement ramassées dans les bois, mais à défaut, rassurez-vous, les noisettes du commerce font très bien l'affaire. Et d'ailleurs, si vous êtes un peu chanceux, vous réussirez peut-être, sur votre marché ou dans votre magasin bio, à mettre la main sur des noisettes non décortiquées....c'est la saison, profitez-en !

Pour une vingtaine de mini-gâteaux :
  • 100 g de yaourt végétal à la noisette*
  • 25 g de farine de blé
  • 25 g de farine de châtaigne
  • 1 c. à  c. de baking power
  • 50 g de noisettes
  • 1 c. à s. de purée de noisette
  • 1 grosse c. à s. de gelée de fleur (ici lilas), de sirop d'agave ou autre sucrant liquide neutre (sirop de riz ou de blé par exemple)
*je fais moi-même mes yaourts végétaux sans soja, selon la recette de Végébon, en remplaçant la purée d'amande par de la purée de noisette, mais à défaut, un yaourt de soja du commerce devrait convenir.

Placer les noisettes entières sur une plaque de cuisson et les faire torréfier sous le grill du four 2 à 3 minutes en surveillant. Réserver.
Préchauffer le four th 6-7 (180°C).
Dans un saladier, mélanger le yaourt végétal, la gelée ou le sirop d'agave et la purée de noisette.
Mélanger les farines et la levure dans un autre récipient.
Frotter les noisettes torréfiées et refroidies entre vos mains pour enlever la peau (elle se détache toute seule). En réserver environ 1/3 et mixer le reste en poudre.
Ajouter la poudre au mélange de farine.
Verser le mélange sec dans le premier saladier, et bien mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène. Si celle-ci est trop épaisse, détendre avec un peu d'eau ou de lait végétal.
Concasser grossièrement les noisettes restantes et les ajouter à la pâte.
Placer une bonne cuillère à café de pâte dans des petits moules et enfourner pour une dizaine de minutes.
Laisser refroidir une trentaine de minutes avant de démouler.

mercredi 4 novembre 2015

Granola amandes tamari

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Je ne sais pas trop comment m'est venue cette idée de granola. Pas d'un de mes élans vide-placard cette fois-ci, bien qu'elle m'a permis de finir mes flocons d'avoine! En fait, je crois que tout est parti d'une envie de "croquant". A mon petit déjeuner, mais plus encore pour mon goûter (ou, je l'avoue, comme diner lorsque je n'ai pas envie de cuisiner) j'aime bien me faire un petit mélange yaourt de soja-fruits coupés en morceaux. En ce moment, je me régale des dernières mirabelles, mais, au gré des saisons cela peut être des fraises, de la mangue, de l'ananas, des prunes, de la grenade, ou en hiver, lorsque les fruits frais font défaut, de la compote (enfin, disons plutôt des fruits cuits dans le mesure où je n'ajoute pas de sucre et que je laisse les morceaux). Et rien de meilleur que de parsemer le dessus de cette petite mixture d'une (grosse) poignée de granola. Je suis absolument fan du contraste entre le fondant des fruits et du yaourt, ainsi que leur légère acidité, et le croquant sucré du granola. Si cela vous semble un peu étrange, sachez que j'ai toujours été adepte des mixtures un peu bizarres : déjà petite, je me régalais au petit déjeuner de brownie émietté dans du yaourt aux fruits!
Pour en revenir à ce granola, vous pouvez bien sûr le déguster plus classiquement tout seul, avec un peu de lait ou de yaourt végétal. Mais attention, comme tout granola qui se respecte, celui-ci aussi a un petit goût de revient-y franchement addictif (dites-moi que je ne suis pas la seule qui, quand elle se prépare un bol de céréales, en profite pour en manger des poignées à même la boite "Oui, mais là ça compte pas, c'était pas dans mon bol!"). Le contraste entre la douceur du granola et le salé des amandes grillées au tamari est tout simplement une tuerie! D'ailleurs, ces dernières sont tellement bonnes en soi, qu'on peut se contenter de faire juste les amandes et les consommer telles quelles en apéritif ou sur des salades. Et bonne nouvelle, ça marche aussi avec les noix de cajou (et tous les autres oléagineux je suppose).
Même si, contrairement aux céréales du commerce, celles-ci ne contiennent pas de sel ajouté dans le mélange aux céréales, je ne saurais que trop vous conseiller de choisir une sauce tamari à teneur réduite en sodium, afin de ne pas faire exploser dès le matin votre compteur de sel!
Pour les amandes :
  • 50 g d'amandes
  • 1 c. à s. de tamari (à teneur réduite en sel de préférence)
Pour le granola : 
  • 150 g de flocons de céréales mélangés
  • 50 g de blé soufflé (ou autre céréale soufflée)
  • 50 g d'huile de coco
  • 60 g de sucre complet
  • 2 c. à s. d'eau 
  • 1 c. à s. de sirop d'agave (ou de riz)
Préparer les amandes au tamari : Faire tremper les amandes une nuit (12h).
Les égoutter soigneusement et les mettre dans un récipient hermétique. Ajouter le tamari, fermer le récipient et secouer pour bien imprégner les amandes. Faire mariner une dizaine d'heures, en secouant de temps à autre pour que toutes les amandes prennent la sauce.

Préparer le granola : Dans un saladier, mélanger les flocons et le blé soufflé.
Faire fondre l'huile de coco, verser sur le mélange précédent et mélanger.
Dans une petite casserole, mettre le sucre et l'eau. Faire chauffer pour dissoudre le sucre et stopper le feu dès que l'ébullition commence. Verser ce sirop sur  le mélange précédent et bien imprégner les flocons.
Ajouter enfin le sirop d'agave et brasser une dernière fois.
Récupérer les amandes marinées, les ajouter au mélange.
Tasser le mélange sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive. Enfourner pour une quinzaine de minutes sous le grill du four à th 3-4. Retourner le granola et remettre dans le four jusqu'à ce qu'il soit bien sec.
Laisser refroidir le granola sur la plaque avant de conserver dans un bocal en métal ou en verre.

vendredi 30 octobre 2015

Velouté automnal cèpes et potimarron

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/veloute-automnal-cepes-et-potimarron.html
Rien de bien compliqué dans ce petit velouté, mais des saveurs boisées qui s'harmonisent bien. Une petite soupe bien réconfortante, pour me consoler de mes mésaventures... Et oui parce que pas même arrivée au pays des Germains, j'ai eu un accident de vélo. Et un beau (en plus, c'était même pas ma faute)! J'ai eu droit à la totale : ambulance, urgences, fracture de la pommette, opération et tutti quanti. Afin, tout est bien qui finit bien, si ce n'est que j'ai écopé d'une interdiction de mastiquer pour six semaines. Adieu tartines de pain noir et salade de chou rouge, bonjour soupes et purées (heureusement, la saiaon s´y prete)! D'où la petite soupe d'aujourd'hui...
A ce propos (ou plutôt hors de propos mais il fallait bien que je le case quelque part) je m'excuse de la piètre qualité des photos, mais je n'ai ici en Allemagne à ma disposition qu'un petit appareil photo numérique compact... et cela risque de durer un peu, à moins que le père Noël ne m'en offre un meilleur. J'ai d'ailleurs longuement hésité à mettre le blog en pause, car pour moi la qualité d'un blog de cuisine daussi de ses photos, mais finalement, j'ai préféré continuer à partager avec vous mes petites aventures culinaresques car vous savez quoi ? L'idée de ne plus venir ici échanger avec vous me faisait beaucoup de peine. Alors j'espère que vous serez indulgents envers mes pauvres photos, et que vous continuerez à me rendre visite.

Pour 1 gros bol :
  • 100 g de cèpes frais
  • 200 g de potimarron
  • huile de coco
  • sel
Laver soigneusement les cèpes dans un peu d'eau vinaigrée (pour éviter qu'il ne noircissent). Veillez à bien éliminer tous les petits bouts de terre, mousse, etc.
Couper les cèpes en petits morceaux.
Dans une casserole, faire chauffer un peu d'huile de coco. Y faire revenir les cèpes. Baisser le feu et laisser ces derniers rendre leur eau.
Pendant ce temps, brosser le potimarron et le détailler en morceaux. Lorsque les cèpes sont fondants, ajouter les morceaux de potimarron, couvrir d'eau, saler légèrement et laisser mijoter à couvert dix à quinze minutes.
Lorsque les dés de potimarron sont bien tendres, retirer du feu. Réserver environ un tiers des cèpes dans un bol. Mixer finement le reste de la soupe. Ajouter les morceaux de cèpes réservés. Ajuster la consistance et faire réchauffer à feu doux.
Servir immédiatement, éventuellement avec un peu de crème végétale.

mardi 27 octobre 2015

Tartelette potimarron-coing

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/tartelette-potimarron-coing.html
Il y a parfois des avantages insoupçonnés à vivre en Allemagne. Contrairement en France, où ils sont encore difficile à trouver sur les étals (et souvent très chers), les coings sont ici très accessibles, dans tous les sens du terme. On en trouve à tous les coins de rue (sans jeu de mots), et à 0,99 € le kilo en bio, je crois qu'on peut difficilement faire plus accessible financièrement. Du coup, moi qui vient tout juste de découvrir ce fruit, j'en profite pour tester toutes les combinaisons possibles : compotes de coings, coings poêlés, soupe coings-potiron....une vraie monomaniaque!
Cette recette de tartelettes, improvisée pour l'anniversaire d'une connaissance, a remporté un vif succès. L'alliance du potimarron et des coings est vraiment réussie. Avec une pointe de vanille et de noisette apportée par la pâte, je suis vraiment fière de moi! Si (contrairement à moi) vous n'avez pas de problèmes de mastication, je vous conseille d'ajouter sur le dessus des tartelettes une petite poignée de noisettes concassées..;
Et si vous ne trouvez pas de coings, consolez vous, cette recette est aussi très bonne avec de bonnes vieilles poires. Veillez simplement à raccourcir le temps de cuisson de ces dernières, sous peine qu'elles ne tombent en morceaux.
Pour 4 tartelettes :
Pour la pâte :
  • 150 g de farine intégrale (épeautre ou blé)
  • 50 g de purée de noisettes
  • 1 c. à s. de sucre complet
  • 1 c. à s. de yaourt de soja
 Pour la garniture :
  • 200 g de potimarron
  • 150 ml de yaourt de soja
  • 2 c. à s. de sucre (un peu plus pour les becs sucrés)
  • 1 belle pointe de vanille en poudre (ou extrait de vanille)
  • 1/ 2 c. à s. de sucre vanillé (ou 1/2 c. à s. de sucre + 1 peu de vanille en poudre)
  • 1 c. à s. de fécule
  • 2 petits coings
  • 1 poignée de noisettes (facultatif)
Préparer les coings : Peler les coings, enlever largement le cœur dur et couper en fines lamelles. Mettre dans une casserole avec le sucre vanillé et un fond d'eau. Faire cuire à couvert une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les coings soient tendres.
Préparer la pâte : Mélanger la farine et le sucre. Ajouter la purée de noisette puis le yaourt de soja. Sabler puis ajouter assez d'eau pour former une pâte. Réserver.
Etaler la pâte et foncer de petits moules à tartelettes.
Piquer la pâte à la fourchette, lester de petits cailloux, de billes de céramiques ou de haricots secs et faire cuire à blanc une douzaine de minutes.
Préparer la garniture au potimarron : Laver le potimarron, le couper en morceaux et le faire cuire avec la vanille et le sucre dans  un fond d'eau, à couvert, jusqu'à ce qu'il soit tendre. Compter entre 10 et 15 minutes.
Mixer le potimarron en purée fine, ajouter le yaourt de soja et la fécule. Mixer à nouveau pour bien mélanger.
Répartir la garniture au potimarron sur les fonds de tarte précuits. Disposer par-dessus les lamelles de coings. Concasser les noisettes et les répartir sur le dessus.
Enfourner pour une quinzaine de minutes, le temps que la garniture au potimarron prenne.
Laisser refroidir avant de déguster.
Avec cette recette, je participe au défi Citrouille...si trouille de CuisineVG.

jeudi 22 octobre 2015

Mon placard de base

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/mon-placard-de-base.html
A force que je vous bassine avec mes vidages de placards, vous l'avez peut-être deviné : je vais déménager (en fait, j'ai tellement tardé à publier cet article que je suis déjà partie !!). Et pas un petit déménagement comme j'ai l'habitude de faire, mais un grand retour à zéro, du passé faisons table rase, puisque je suis allée m''installer à près de 600 km de chez moi, chez nos amis les Germains (si si). Vous comprenez bien que, partant pour 1 an avec en tout et pour tout une valise (enfin presque), je n'allais pas m'amuser à emporter tout le contenu (bien fourni), de mon placard d'épicerie. Enfin bref, tout ceci pour dire que me retrouvant devant un placard vide, cela m'a un peu fait réfléchir sur mes essentiels en cuisine. Je ne parlerais pas ici des fruits et légumes, qui constituent somme toute la base de mon alimentation, ni des produits frais, mais de l'épicerie "de base", pour survivre lorsqu'on ne mange pas de produits industrialisés.
En rose, les essentiels de chez essentiels, ceux sans qui je ne peux concevoir la cuisine, les basiques de chez basiques, et en noir, les produits qui ne sont pas indispensables mais que je vais racheter très rapidement.
Cette liste est bien sûr fonction de mes goûts et de mon mode d'alimentation, en grande partie végétal.
Dans la mesure du possible, j'aime acheter la majorité de mes ingrédients en vrac, mais l'Allemagne n'étant pas très fournie de ce coté-là, on verra bien que cela donnera! J'ai toutefois l'immense chance d'avoir un magasin spécialisé dans le vrac près de mon bureau, où la plupart des produits sont aussi biologiques (mais malheureusement très cher).

Les matières grasses

  • Huile d'olive : bien que je n'ai absolument aucune origine méridionale, j'ai été biberonnée à l'huile d'olive, et je ne peux pas concevoir une cuisine sans huile d'olive. Etant donné son point de fumé relativement peu élevé, je la réserve à assaisonnement à froid et aux cuissons douces.
  • Huile de coco : je sais, ce n'est pas très très local, mais je l'utilise pour les cuissons à la poêle, un peu dans les gâteaux et crue sur des tartines. Je suis accro au petit goût exotique qu'elle donne aux mets.
  • Huile de pépin de raisin : c'est L'huile neutre par excellence, et comme elle supporte la cuisson à des températures élevées, je l'utilise comme matière grasse liquide dans les gâteaux, aussi bien sucrés que salés.
  • Huile de sésame grillé : bon, il faut bien l'avouer, elle n'est pas du tout indispensable, mais depuis que je l'ai découverte, je ne m'en passe plus ! Rien de tel pour se dépayser en deux temps trois mouvements. Pour préserver ses arômes, j'évite de la faire trop chauffer, et je préfère en rajouter quelques gouttes en fin de cuisson ou en assaisonner mes salades.
  • Purée d'amandes complètes : la première que j'ai découverte (l'une des moins chère aussi!), j'en use et j'en abuse dans les gâteaux et pâtes à tarte sucrées pour remplacer le beurre. Elle n'est certes pas aussi  neutre que son équivalent blanc, ou que la purée de cajou, mais j'aime bien le coté un peu rustique qu'elle apporte aux préparations (il est vrai parfois un peu au détriment de la qualité visuelle).

Les farines, céréales and co

En ce qui concerne les farines je préfère me limiter au maximum dans les différentes sortes : d´une part cela prend de la place, d'autre part excepté la farine de blé, je n'en utilise à chaque fois qu'une petite quantité, et elles risqueraient de s´abimer. J´achète les céréales (ou oléagineux) entiers et je les mouds ensuite moi-même à l'aide d'un blender ou d'un moulin à café.
  • Farine complète ou intégrale, de blé ou d'épeautre : la base de la base, pour les cakes, muffins, pâtes à tarte, biscuits,...
  • Son d'avoine : je l'utilise pour abaisser l'IG des recettes, mais aussi pour son pouvoir absorbant dans les porridges... et puis, j'avoue, je suis fan de son petit goût biscuité.
  • Flocons d'avoine : les flocons de base pour moi, à utiliser dans les gâteaux, les porridges, les pâtes à tarte, le granola,.... Rassasiante et hypoglycémiante, pleine de protéines, l'avoine est un précieux allié pour notre petit corps.
  • Fécule (pomme de terre ou maïs) : pour remplacer les œufs et lier crèmes, sauces,....

Les céréales entières et les légumineuses

  • Riz basmati : l'un des rares produits que je n'achète pas complet; là aussi, c'est comme l'huile d'olive, c'est une sorte de conditionnement familial
  • Quinoa
  • Pois chiche : pour l'indispensable houmous, et à moudre en farine
  • Lentilles corail : pour leur couleur... et leur temps de cuisson express !
Les assaisonnements et condiments
  • Vinaigre balsamique : je crois pour ceux qui me suivent régulièrement, mon culte pour le vinaigre balsamique n'est pas une surprise ! J'en met partout, partout, partout : dans les sauces salades, les poêlés, sur mes légumes, et même mes salades de fruits !
  • Vinaigre de cidre : parce que je peut difficilement mettre du balsamique pour faire lever mes gâteaux ! Et puis comme il sert aussi à plein d´autres choses dans la maison, c´est deux en un.
  • Tamari (de préférence à teneur réduite en sel).
  • Sapori : une belle alternative au sel, qui fait en même temps bouillon de légumes.
  • Tomates séchées : si vous suivez un peu mon blog, vous avez bien du vous rendre compte de mon amour pour les tomates séchées! J´ai tendance à en mettre un peu partout : dans les salades, les sandwichs, les sauces, etc.
  • Miso : pour apporter une petite note fermentée, un must dans les fauxmages.
  • Flocons de levure maltée : je ne suis pas fan de la levure saupoudrée dans les salades, car elle a je trouve tendance à prendre une consistance ramollo assez bizarre, mais elle est parfaite pour apporter un petit goût fromager aux sauces et quiches. Indispensable pour les fauxmages de cajou.
  • Paillettes d'algues : bon, là, j'avoue, on s'éloigne des indispensables, mais j'aime bien en parsemer mes soupes, pour apporter un petit goût iodé et puis c'est la base pour le tartare d'algue, dont je raffole.

Les oléagineux, fruits secs et assimilés

  • Amandes : un peu le fruit sec de base (et l'un des moins coûteux, pour ne rien gâcher). A grignoter en snack (associées à des fruits secs), grillées dans les salades et les woks,... et bien sûr à moudre en poudre pour les gâteaux!
  • Noix de cajou : et dire qu'il y a encore quelques années, je clamais haut et fort que je n'aimais pas les cajou! Aujourd'hui, j'en raffole, aussi bien à la croque pour mon goûter que poêlées avec les légumes. L'ingrédient de base pour les fromages égétaux.
  • Graines de potiron
  • Raisins secs : l'un des fruits secs les plus abordables (et local en plus), parfait pour édulcorer les porridges du matin.
  • Figues sèches moelleuses : un délice après le repas, pour finir sur une note sucrée sans culpabiliser.
  • Gingembre confit : on penche plus vers le plaisir que vers l'indispensable, mais pour se rattraper un peu, disons que le gingembre est un excellent énergisant et un bon anti-nausée (il paraît qu'il est aussi aphrodisiaque mais ça, on s'en fout un peu non?)
  • Framboises séchées : là, je l'avoue, on est carrément dans la gourmandise pure et simple (mais parfois, un peu de gourmandise, c'est indispensable non?) 

Les sucrants

  • Sucre complet : j´adore le petit gout de caramel qu'il apporte aux préparations. C'est le sucrant que j'utilise au quotidien. Dans l'idéal, j'aimerai n'utiliser que du sucre de fleur de coco, à la saveur plus fine et à l'index glycémique bas, mais malheureusement, mon budget ne cadre pas vraiment.
  • Sirop d'agave ou autre sucrant liquide : là encore pas très local, mais je privilégie le sirop d´agave pour son gout relativement neutre et son index glycémique bas (même si je sais que cela est controversé, je me dit que cela ne peut pas être pire que les autres sirop de blé ou de riz).

Les épices

  Au rayon plutôt sucré :

  • Vanille : en gousse ou en petit pot (cela revient certes cher à l'achat, mais cela dure longtemps). Pour parfumer les gâteaux, porridges, chocolats chauds.... parfait pour réduire la dose de sucre.
  • Cannelle : je la choisie plutôt en poudre, pour pouvoir l'incorporer directement dans les desserts, gâteaux... ou simplement à saupoudrer sur une tartine de pain.
  • Gingembre : j'adore en saupoudrer mes tartines du matin, le piquant me réveillant un peu et puis il paraît qu'il renforce l'immunité alors! Sinon je l'utilise aussi beaucoup en frais, dans les infusions ou les marinades.
  • Cardamome : en gousse de préférence, pour parfumer chocolats chauds, gâteaux mais aussi dhal, etc.
Au rayon salé :
  • Cumin : je le préfère en grains, que je réduit éventuellement en poudre si besoin est. Je crois que le cumin est l'une des épices les plus omniprésentes dans ma cuisine : j'ai met un peu partout (soupes, poêlées, ....)
  • Curry : parfait pour réveiller le plus ennuyeux des plats : un touche d'exotisme à peu de frais.
  • Epices tandoori : un mélange découvert somme toute assez récemment, mais dont je ne peux plus me passer. J'aime les associer à la courge, à la patate douce ou au panais.

Autres 

  • Bicarbonate de soude : je préfère le bicarbonate à la levure chimique, car là encore, il est assez versatile : associé à un acide (le fameux vinaigre de cidre ou un peu de jus de citron) il fait lever les gâteaux, mais il permet aussi de réduire le temps de cuisson des légumineuses et les rendre plus digestes. Et puis comme son copain le vinaigre de cidre, ses utilisations ménagères (et cosmétiques).
  • Levure de boulanger sèche, ou levain déshydraté : de préférence à la levure de boulanger fraiche, là encore pour des raisons de conservation. Pratique pour des envies subites de pizzas ou de pain maison.
  • Agar-agar : pour les petites crèmes, flans, aussi bien sucrés que salés.
  • Cacao en poudre non sucré : un achat certes pas très écologique, mais assez indispensable, surtout quand les températures baissent. Autant manger du chocolat comme ça, c'est pas trop mon truc, autant le chocolat chaud... Pour limiter au maximum l'impact, je le choisi bio et issu du commerce équitable. Certes le prix est un peu plus élevé, mais mes papilles (et ma conscience) me remercient!
  • Lait d'amandes en poudre : le plus versatile des laits végétaux selon moi, que l'on peut aussi bien boire que mettre dans la cuisine. Comme je ne suis pas une très grande consommatrice de lait végétal, lorsque je suis seule, je préfère ne pas en acheter une brique, qui finit toujours pas s'abimer au fond du frigo (et ça se termine en overdose afin de ne pas la perdre). De même, cela  ne vaut pas le coup de le faire moi-même et puis, je vais peut-être en choquer certains, mais les laits végétaux, c'est l'un des rares produits pour lesquels je trouve que la version "toute faite" est meilleure que celle maison ! Bref, l'avantage du lait en poudre, c'est que ça se conserve et que comme ça j'en ai toujours sous la main lorsque j'ai besoin de lait végétal pour une recette, ou que me prend l'envie d'un chocolat chaud.
Vous l'aurez compris, je suis encore loin du minimalisme alimentaire ! J´aime tellement cuisiner et découvrir de nouveaux ingrédients, de nouvelles cuisines et de nouvelles technique que, quoique je fasse, mes placards finissent toujours par déborder...
Source images (sauf photo sel) : http://fr.photl.com/

vendredi 16 octobre 2015

Biscuits framboises séchées et aux éclats de fèves de cacao (sans sucre ajoutés, sans gluten, vegan)

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/biscuits-framboises-sechees-et-aux.html
En fait, il n'était pas vraiment prévu du départ que ces biscuits soient sans sucres ajoutés... mais j'ai tout simplement oublié d'incorporer un sucrant. N'ayant pas la dent très sucrée (vous commencez à me connaître) cela ne m'a pas dérangé plus que ça. Je trouve que les fruits secs et la farine de souchet, qui a déjà un petit goût sucré, suffisent à édulcorer ces biscuits. Cependant, si vous êtes habitués aux gâteaux n'hésitez pas à ajouter un peu de sucre complet à la préparation.
Ces biscuits sont parfaits pour un petit déjeuner express ou un goûter sain mais gourmand. Un délice trempé dans un verre de lait végétal (riz-coco pour moi, mais riz tout seul ne doit pas être mal non plus).
Vu leur texture, je pense qu'on peut aussi les convertir en version granola, en faisant cuire la pâte en plaque puis en la concassant à mi-cuisson...

Pour une quinzaine de biscuits :
  • 140 g de flocons d'avoine (certifiés sans gluten)
  • 60 g de farine de souchet
  • 60 g de purée de noisettes
  • 1 grosse poignée de framboises séchées
  • 20 à 30 g de fèves de cacao
  • 1/8 l de lait de coco (ou coco-riz ou riz)
  • 1 c. à s. de graines de chia
Dans un petit bol, mélanger les graines de chia à 3 c. à s. d'eau. Laisser reposer une dizaine de minutes.
Dans un saladier, mélanger les flocons d'avoine, la farine de souchet et les framboises séchées. Concasser les fèves de cacao et les ajouter au mélange précédent.
Dans un autre récipient, délayer la purée de noisette dans le lait végétal. Ajouter "l’œuf" de chia. Mélanger bien puis verser sur les solides. Mélanger pour obtenir une pâte.
Former de petites boules entre vos deux paumes, les poser sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive et les écraser légèrement du plat de la main.
Enfourner pour une dizaine de minutes à four 180°C.
Laisser refroidir sur une grille à pâtisserie et conserver dans une boite en fer.

Note : Personnellement, j'ai trouvé ces biscuits meilleurs après quelques jours, le temps qu'ils durcissent un poil et que les arômes se développent, mais si vous n'avez pas la patience d'attendre, ils sont très bons quand même, mais vraiment peu sucrés donc prévoyez peut-être de rajouter un peu de sucre à la pâte...

dimanche 4 octobre 2015

Pour manger végétal mais pas banal

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/pour-manger-vegetal-mais-pas-banal.html
Le titre, vous l'aurez compris, c'est pour la rime, mais cela part d'une réflexion qui revient souvent lorsque l'on parle de la cuisine végé : la peur de se lasser, de manger toujours la même chose ("moi, manger tout le temps de la salade, je pourrais pas !"). Comme si manger de la viande à tous les repas préservait de la monotonie ! Finalement, ces petits conseils peuvent s'adapter à tous ceux qui, comme moi, n'aiment pas manger toujours la même chose (après tout, j'en connais qui pourraient se nourrir de pommes de terre sautées-jambon pendant des jours sans broncher !).

  • Oser le sucré en salé et le salé en sucré 
Bousculer vos habitudes, ne cantonnez plus les fruits au dessert mais invitez-les dans le plat principal : glissez des dés de mangue, de pomme ou des grains de raisins frais dans vos salades, des fruits séchés dans vos poêlées,... Tentez le coing rôti pour accompagner un sauté de tofu, le ragoût de bananes plantain...
Tartines printanières de fraises au balsamique
Inversement, n'hésitez pas à bousculer vos a priori et cuisiner les légumes en sucré : carottes, panais mais aussi patate douce ou avocat, voir courgettes ou aubergines se prêtent bien à ces exercices de détournement (et en plus, ni vu ni connu, vous faites manger des légumes aux plus réticents). On connait tous le carrot cake, mais on peut aussi tenter la mousse à l'avocat, le fondant à la patate douce, ou encore plus intriguant, la semoule de céleri rave à l'amande, orange et noix de coco (à réserver aux palais aventureux).

Pensez aussi à ajouter une touche salée à vos desserts : une larme de vinaigre balsamique dans les fraises, un peu de miso dans les cookies,....
  • Cuisez le cru et "crudisez" le cuit 
Si je vous dit quiche à la salade ou carpaccio de navet, vous aurez sûrement un moment d'hésitation. Il y a comme ça des aliments qui nous semblent cantonnés au cru. Ainsi, pendant longtemps, il ne m'aurai même pas traversé l'esprit de faire cuire du chou rouge. Pour moi c'était en salade et point barre. Du coup, je mettais toujours des jours et des jours à en venir à bout à ce satané chou, et je finissais complètement écœurée. Lorsque j'ai découvert que c'était aussi très bon braisé, un monde nouveau s'est ouvert (j'exagère à peine). Alors n'hésitez pas à bousculer vos habitudes : essayez de glisser des bâtonnets de radis (noir ou roses) dans vos poêlées, du concombre dans vos sautés (les Chinois le font bien eux),...
Source image : La Rue Vibre
Et dans l'autre sens, tester les légumes crus, même les plus improbables. Si les carottes râpées, le taboulé de chou-fleur et les bâtonnets de céleri crus sont entrés dans les mœurs, il n'en va pas de même des panais, topinambours, brocolis, asperges et autres patate douce, qui sont pourtant délicieux râpés, en bâtonnets ou à la croque. Et c'est pareil pour pratiquement tous les légumes, à l'exception des pommes de terre, toxiques lorsqu'elles sont crues.
Rouleaux crus mangue-patate douce
Et si le cru vous rebute vraiment, tester aussi les "cuissons" à l'acide (vinaigre ou citron), principe des ceviches ou encore la lactofermentation (mais si, vous connaissez, c'est comme la choucroute).
On découvre ainsi de nouvelles saveurs et textures. Sans devenir pour autant crudivore, les sites et blogs de "crusine" est une bonne source d'inspiration.
Salade de coings et carottes râpées, chez  Green me up  : deux en un, du coing cru ET salé

  • Variez les formes  
Le sarrasin tout le monde le connait en farine dans les fameuses galettes bretonnes, mais quid des grains entiers ou des flocons ? De même, n'oublions pas que le blé ne se mange pas qu'en farine, mais aussi en grains, qu'à l'inverse les pois-chiche ou les lentilles peuvent se transformer en farine (comme la plupart des légumineuses d'ailleurs).... Et d'ailleurs, nul besoin d'encombrer ses placards : un moulin à café ou un bon mixer vous permettent de faire vous même vos farines, en partant des grains entiers ou encore plus facilement des flocons.
Cake à la farine de pois chiche, tomates confites et cours d'artichauts
Pour plus d'inspiration, n'hésitez pas à naviguer sur les blogs de cuisine sans gluten, qui fourmillent d'idées créatives pour changer de la farine de blé.

  • Testez de nouvelles cuissons  
Vous conviendrez qu'un pilaf de riz est bien différent d'un risotto. Pourtant, l'ingrédient de base est le même, c'est le mode de cuisson qui change tout ! J'en connais qui détestent le brocoli vapeur et en raffolent sauté au wok. La texture, le goût varie selon la technique de cuisson utilisée, alors n'hésitez pas à varier : au four, à l'étouffé, rôti, sauté, mijoté, rissolé,...

On peut aussi s'amuser à bousculer ses classiques en appliquant associée à un plat en particulier à d'autres ingrédients de la même famille : remplacer le riz du risotto par de l'épeautre, de l'orge ou même des coquillettes, troquer le riz ou la semoule au lait par du quinoa ou de la polenta ...
Risotto d'avoine à la betterave et mozzarella, chez Epices et moi
Et si malgré tout, vous êtes encore en panne d'inspiration, vous pouvez vous rendre sur des agrégateurs de recettes : vous en avez plusieurs totalement dédiés à la cuisine végé, comme Végémiam ou Cuisinevg mais les agrégateurs plus "classiques" comme Recettes.de ou Chef Simon renferment aussi des trésors. Il suffit de taper le nom de l'ingrédient à utiliser dans la barre de recherche pour découvrir plein de possibilités auxquelles vous n'auriez jamais pensé.
Et puis bien sûr il y a l'incroyable Pinterest, source d'inspiration incroyable (d'ailleurs vous pouvez m'y rejoindre ici). Au choix, ou je me laisse guider par les recettes présentes sur la page d’accueil, ou je tape dans la barre de recherche le nom de l'ingrédient que je souhaite "revisiter" en français puis en anglais, pour démultiplier mes chances. Après, le plus dur est parfois de choisir entre toutes les recettes qui me tentent !!!

Et vous, quelles sont vos astuces pour cuisiner varié?

jeudi 24 septembre 2015

Lait de figues vanillé

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/09/lait-de-figues-vanille.html
Vous avez certainement pu le remarquer, il y a peu de recette de boissons sur le blog. C'est que, autant je suis une trèèèèèès grande consommatrice de thé (je dois en boire, au bas mot, presque 2 l par jour, à toute heure de la journée - je sais, c'est pas bien, la théine blablabla-), autant je ne raffole vraiment pas des jus et des smoothies. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. D'une part, je trouve toujours ça trop sucré, et d'autre part, comme il n'y à rien à mastiquer j'ai l'impression d'avoir été "flouée" en quelque sorte.
Mais  puisqu'à toute règle il faut une exception, je vous présente ici cette petite boisson un peu hybride : pas assez épaisse pour être un smoothie, une sorte de lait végétal aux fruits plutôt. En fait, c'est un peu le même principe que le Danao, le sucre et les arômes artificiels en moins bien sûr! Je ne sais pas si vous connaissez cette boisson, mélange de lait et de jus de fruit (je ne préfère pas imaginer ce qu'ils mettaient dedans pour que cela ne tourne pas), qui a fait fureur lorsque j'étais enfant. Je ne crois pas qu'elle existe encore, et de toute manière, si nous en avons acheté pendant un temps, nous avons rapidement arrêté d'en consommer lorsque notre parfum préféré (la pomme), a disparu du marché et que la recette s'est grandement enrichie en sucres.
Bref, ici, rien de tout ça, mais une boisson qui fleure bon l'automne, les feuilles mortes et le soleil rasant, pour profiter des dernières figues avant qu'elles ne disparaissent.
Pour 1 verre :
  • 200 ml de lait d'avoine*
  • 2 figues violettes bien mûres
  • Les grains d'1/4 de gousse de vanille (ou 1 pincée de vanille en poudre)
* J'ai utilisé ici du lait d'avoine, car c'est ce que j'avais sous la main, mais ça doit marcher aussi bien avec tout autre lait végétal au goût relativement neutre : épeautre, riz,... A l'occasion, je tentera avec du lait d'amandes car l'association figues-amandes est éprouvée. Le lait de soja risque d'apporter un petit goût aussi, mais si vous aimez ce dernier, cela ne doit pas être mal non plus! En revanche, j'ai de gros doutes sur le lait de noisettes ou celui de châtaignes....

Note : Les figues étant un fruit naturellement très sucré lorsqu'elles sont mûres, je n'ai pas éprouvé le besoin de rajouter un quelque conque édulcorant. Si cependant vous trouver que le mélange manque de sucre, vous pouvez y ajouter un peu de sirop d'agave, de riz ou même de miel.

Laver et éplucher soigneusement les figues.
Les mixer en purée avec les grains de vanille grattés de la gousse. Ajouter petit à petit le lait végétal.
Donner un dernier tour pour bien émulsionner.
Déguster.
Conservation : Je vous conseille de préparer cette boisson à la dernière minute. Cependant, vous pouvez la garder une douzaine d'heure au frais, de préférence dans une petite bouteille pour éviter d'absorber les odeurs.