jeudi 5 décembre 2024

Gratin de butternut, oignon, châtaignes et noix

Cuillère et saladier : Gratin de butternut, oignon, châtaignes et noix vegan
Je ne sais pas vous, mais de mon côté, j'ai la sensation d'être vraiment dans le dur de l'hiver. Vous savez, cette période où il faut froid dehors (même si cette année, tout est relatif), où la luminosité est au plus bas, et où on a qu'une envie : rester terré chez soi à attendre des jours meilleurs. Pour réussi à affronter cette période, rien ne vaut un petit gratin bien réconfortant. Bien que les gratins de toute sortes faisait partie des grands classiques des diners lorsque j'étais enfant (mon père les préparait le matin pour que ma mère n'ai plus qu'à les réchauffer le soir pendant le tunnel du soir...), ce n'est pas vraiment quelque chose que je cuisine spontanément. Ceci étant dit, avoir un four un peu défaillant et en fin de vie doit jouer aussi... 
Pourtant cette fois-ci, en contemplant les courges butternut qui trônaient dans mon cellier (enfin, ma pièce de stockage), j'ai ressenti ce qu'on pourrait appeler "l'appel du gratin". Alors ni une ni deux, je suis allée faire une petite recherche sur le web. Et c'est inspirée à la fois de la recette de Déliacious et de celle de Del's cooking twist que j'ai mis au point ce gratin, mêlant rondelles de butternut, fondue d'oignons, châtaignes, noix et petite crème moutardée.  
Cuillère et saladier : Gratin de butternut, oignon, châtaignes et noix vegan
Je sais que normalement, c'est toujours mieux de proposer des visuels de parts du plat, ou au moins du plat entamé, mais le service a été si aléatoire que je n'ai pas réussi à avoir une seule part vraiment présentable ! Cela ne m'a pas empêcher (et mes testeur.ses avec moi) de me régaler de ce mélange de saveurs toutes douces et si réconfortantes.
Cuillère et saladier : Gratin de butternut, oignon, châtaignes et noix vegan
 Pour 4-6 personnes :
  • 1 belle courge butternut
  • 4 oignons de taille moyenne
  • 200 g de châtaignes cuites
  • 20 cl de crème végétale (ici soja)
  • 10 cl de vin blanc ou de lait végétal (voir d'eau)
  • 1-2 c. à s. de moutarde
  • 3 c. à s. de levure maltée
  • 1/2 c. à c. de muscade en poudre
  • 3 c. à s. de chapelure
  • env. 50 g de cerneaux de noix concassés
Cuillère et saladier : Gratin de butternut, oignon, châtaignes et noix vegan
Eplucher les oignons et les émincer. Faire chauffer un peu d'huile dans une poêle et y faire revenir les oignons jusqu'à ce qu'ils soient bien cuits. Saler légèrement. 
Eplucher la courge butternut et la détailler en fines rondelles. Lorsque vous arrivez à  la partie avec les graines, les enlever à la cuillère et continuer à couper en tranches. Réserver. 
Dans un saladier, fouetter ensemble la crème et le lait végétal, la moutarde, 2 c. à s. de levure maltée et la muscade. 
Dans un plat à gratin, disposer une couche de tranches de butternut. Disposer par-dessus une couche d'oignons rissolés, parsemer de châtaignes en morceaux et de quelques noix concassées. A l'aide d'une louche, recouvrir d'un peu de crème. Recommencer ainsi jusqu'à épuisement des ingrédients, en réservant une poignée de noix.
Hacher grossièrement les noix restantes. Les mélanger dans un petit bol avec la chapelure et le reste de levure maltée. 
Répartir ce mélange sur le dessus du gratin. 
Enfourner à 180°C. et faire cuire 30-40 minutes (vérifier la cuisson de la pointe du couteau : la courge doit être tendre). Au besoin, si le gratin commence à trop colorer sur le dessus, couvrir d'un papier sulfurisé ou d'alu. 
Servir bien chaud.



jeudi 21 novembre 2024

Quiche butternut, oignon et noix

Quiche vegan butternut, oignon et noix
Les mauvaises langues dirons qu'il y a déjà sur le blog une recette de tarte rustique butternut, oignons caramélisés et noisettes et que donc je ne me renouvelle pas beaucoup... Mais d'une, ceci est une quiche et donc ça n'a rien à voir. De deux, ici, ce sont des noix et pas des noisettes. Et de trois, de toute manière, quand c'est bon, on ne s'en lasse pas (ou presque). En vrai, j'avais déjà cuisiné cette quiche plusieurs fois et prévu de longue date de la partager avec vous lorsque je me suis rendue compte que j'avais déjà une association de saveurs presque similaire ici. Et je me suis dit que si moi j'avais oublié, il y avait de grande chance pour que vous aussi ! Donc finalement, estimez-vous heureux, vous avez deux recettes pour le prix d'une, puisque vous avez gagné l'occasion d'aller voir ma recette de tarte rustique... Alors, laquelle préférerez-vous ? J'avoue que pour ma part, entre les deux, mon coeur balance...
Quiche vegan butternut, oignon et noix
Pour 1 tarte : 
Pour la pâte :
  • 150 g de farine de blé
  • 50 g de farine d'avoine (ou plus de farine de blé)
  • 50 g de farine de noix (ou de noix moulues)
  • 1 c. à c. de sel
  • 4 c. à s. d'huile d'olive
  • 2 à 4 c. à s. d'eau
Pour la garniture : 
  • 4 petits oignons
  • 1 petite butternut 
  • 2 c. à s. de sauce soja
  • 1 c. à s. d'huile d'olive
  • 4-5 noix
  • 200 ml de crème végétale (ici amande)
  • 150 g de tofu soyeux
  • 1 c. à s. de fécule
  • 1 pincée de muscade moulue
  • 1 c. à c. de sel
 Quiche vegan butternut, oignon et noix
Préparer la pâte : Dans un saladier, mélanger les farines et le sel. Ajouter l'huile d'olive et sabler à la main. Ajouter l'eau petit à petit pour former une boule de pâte. Réserver dans un torchon. 
Préparer la butternut : Eplucher la butternut, enlever les pépins et la détailler en gros cubes. Les placer dans un plat à four avec 1 c. à s. de sauce soja, un filet d'huile d'olive et un peu d'eau. Mélanger et faire cuire au four une vingtaine de minutes, jusqu'à ce la courge soit tendre. Réserver.
Préparer les oignons : Eplucher les oignons, les couper en deux puis les émincer. Les faire revenir jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés. Ajouter alors 1 c. à s. de sauce soja et bien mélanger. Réserver.
Préparer l'appareil : Mixer ensemble la crème végétale, le tofu soyeux, la fécule, le sel et la muscade jusqu'à obtenir un mélange homogène. Rectifier au besoin l'assaisonnement. 
Monter la quiche : Etaler la pâte sur le plan de travail fariné et en foncer un moule à tarte graissé. Piquer le fond de tarte à la fourchette. Répartir dessus les oignons puis la courge butternut. Ajouter enfin le noix concassées. Verser dessus l'appareil à quiche et tapoter pour bien la répartir. 
Faire cuire la quiche une trentaine de minutes à 180°C, jusqu'à ce que l'appareil soit bien pris. Laisser reposer quelques minutes avant de servir.

jeudi 31 octobre 2024

Flan sucré de courge

Flan sucré de courge vegan
Je ne sais pas pourquoi mais en ce moment, j'ai des irrésistibles envies de cheesecake, de flans, de clafoutis... bref de tout ce qui a une texture à la fois ferme, mais quand même fondante, qui se tient, mais pas trop non plus... je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire ! Ces dernières semaines j'enchaine dont les différentes versions (avec plus ou moins de succès), en fonction du contenu de mon réfrigérateur et de mon panier chez le primeur. Alors peut-être que c'est toute cette ambiance Halloween qui déteint sur moi (cette année j'ai l'impression qu'on en fait un plus grand pataquès que les années précédentes, mais c'est peut-être une illusion), mais pour ma dernière mouture, j'ai eu envie d'y glisser de la purée de courge (le fait que j'ai hérité d'une cargaison de courges butternut a peut-être aussi un peu influencé cette "envie" !).
Flan sucré de courge vegan
Mon autre obsession du moment (même si elle n'est pas franchement nouvelle), c'est la farine de pois chiche, c'est pourquoi on en retrouve tout naturellement dans ce flan. Quand à la farine de souchet, à l'origine, je voulais mettre de la poudre d'amande... mais je n'en avais plus ! Ceci étant dit, je suis sûre que ça marche aussi. On aura sans doute juste une texture un poil plus granuleuse, et un léger goût d'amande (en fonction de la fraicheur de votre poudre). 
Côté saveurs, j'ai opté ici pour le classique combo vanille-rhum, avec juste un peu de zeste d'orange pour rehausser la saveur de la courge, car je voulais garder son goût. Mais, puisque c'est de saison, vous pouvez tout à fait aussi ajouter une (bonne) dose d'épices type "Pumpkin spice"  ou "pain d'épices". 
Enfin, pour une expérience de dégustation optimisée, je vous conseille vivement de servir ce flan parsemé d'un peu de granola, ou d'amandes hachées, pour le contraste de texture entre le fondant du flan et le croquant du topping !
Flan sucré de courge vegan
Pour 1 flan (8-10 parts) : 
  • 500 g de courge cuite (butternut, courge musquée, potimarron...)
  • 400 g de tofu soyeux
  • 50 g de farine de souchet (ou de poudre d'amande)
  • 50 g de farine de pois chiche
  • 60 à 80 g de sucre complet
  • 1 c. à c. d'extrait naturel de vanille 
  • zeste d'1 orange bio
  • 1 c. à s. de rhum (facultatif)
  • 250 ml de lait végétal
Flan sucré de courge vegan
Couper la courge en gros morceaux et les faire cuire une dizaine de minutes à la vapeur, jusqu'à ce que la chair soit fondante. Laisser tiédir jusqu'à pouvoir les manipuler et enlever la peau. 
Dans le bol du mixer, placer la courge, le tofu soyeux, le sucre, l'extrait de vanille, le zeste d'orange râpé et le rhum. Mixer jusqu'à obtenir une préparation lisse. 
Ajouter les farines et mixer à nouveau. 
Délayer enfin avec le lait végétal.
Verser la préparation dans un plat à gratin huilé et lisser la surface à l'aide d'une maryse. 
Faire cuire au four à 180°C. une trentaine de minutes. 
Laisser refroidir puis réserver au frais avant de déguster.  

jeudi 24 octobre 2024

Blondie pois chiche cacahuète et chocolat noir

Cuillère et saladier : Blondie pois chiche cacahuète et chocolat noir
Lors de mon séjour en Allemagne, bien que je vivais dans un petit village, j'ai tout de même eu quelque fois l'occasion d'aller "en ville" et de m'adonner à l'une de mes activités préférées : trainer dans les librairies... Et bien évidement, malgré toutes mes bonnes résolutions, ce qui devait arriver arriva, et j'ai fini par craquer pour un livre de cuisine allemand. En l’occurrence, "Einfach natürlich backen" (ou pâtisser simplement au naturel pour les non-germanophones) de Caroline Strothe et Sebastian Keitel. Il faut dire que ce livre allie tout ce qui me plait : des recettes désucrées avec des ingrédients bruts, de superbes photos, de petits textes bien écrits... impossible que je ne cède pas à la tentation ! Pourtant, à chaque fois que  j'entre dans une librairie, je me promets d'être raisonnable, et de laisser ce genre de livre sur les étagères, parce que des livres de cuisine, j'en ai déjà plein, que finalement, c'est rare que je suive des recettes, que ma bibliothèque déborde... et pourtant, il m'arrive encore trop souvent de repartir avec un ouvrage que je lirais certes attentivement, mais dont je ne ferai au maximum que quelques recettes. Je crois que c'est parce que finalement, je lis les livres de cuisine comme on lit des livres pour enfants ou des albums de BD : autant pour les images et la poésie du texte que véritablement pour l'application des recettes. 
Cuillère et saladier : Blondie pois chiche cacahuète et chocolat noir vegan
Pour en revenir à la recette de ce blondie, ce n'est pas la première fois que je vois des recettes de ce genre avec du pois chiche, j'en avais moi-même réalisé une il me semble. Mais cette fois-là,  dès que j'ai vu dans le livre la recette de Blondie à la cacahuète, pois chiche, vanille et chocolat noir, c'est devenu une véritable obsession et je n'ai eu de cesse de vouloir la réaliser. Je ne sais pas si c'est l'association pois chiche-cacahuète qui m'a particulièrement parlé, ou la photo qui m'a particulièrement fait salivé, mais en tout cas, il FALLAIT que je la réaliser. Finalement, comme toujours, une fois que je me suis mise en cuisine, je n'ai pas pu m'empêcher de réaliser deux-trois modifications...  J'ai commencé (parce que j'en avais en mourrance), à remplacer sirop d'agave de l'original par de la banane écrasée, pour une version totalement sans sucre ajouté. Et puis j'ai (encore) renforcé la saveur cacahuète, en utilisant exclusivement de la purée de cacahuète (au lieu d'un mélange cacahuète et cajou) et en privilégiant la version crunchy, qui apporte ces délicieux éclats légèrement salés. D'ailleurs, pour encore plus de décadence, on peut ajouter quelques cacahuètes grillées salées grossièrement hachées à la pâte.
Cuillère et saladier : Blondie pois chiche cacahuète et chocolat noir vegan 
Pour 1 blondie :  
  • 215 g de pois chiche cuits
  • 70 g de purée de cacahuète (si possible crunchy)
  • 2 bananes bien mûres
  • 1/2 c. à c. de vanille en poudre
  • 1/2 c. à c. de levure chimique
  • 50 g de chocolat noir (70%)
    Cuillère et saladier : Blondie pois chiche cacahuète et chocolat noir vegan
Mixer les pois chiche avec les bananes, la vanille et la levure jusqu'à obtenir une texture lisse. Ajouter la purée de cacahuète et mélanger à nouveau pour incorporer.
Hacher grossièrement le chocolat noir et le mélanger à la pâte. 
Graisser un moule carré ou rectangulaire, le fariner légèrement et y verser la pâte. Lisser la surface pour égaliser. 
Faire cuire le blondie à 180°C. pendant 25 min. 
Laisser refroidir avant de démouler. 

Variante : Pour encore plus de gourmandise (ou si vous n'avez pas de beurre de cacahuète crunchy), vous pouvez ajouter à la pâte une poignée de cacahuètes grillées salées hachées.

dimanche 13 octobre 2024

Raviolis grillés à la choucroute

Raviolis grillés à la choucroute (vegan)
Ce n'est un secret pour personne, entre la choucroute et moi, c'est une grande histoire d'amour, qui n'a été que renforcée au fil du temps et de mes séjours en terre germanique. Je l'aime aussi bien crue que cuite, et surtout, j'aime la détourner pour la glisser à des endroits où l'on ne l'attendrai pas. Souvenez-vous des makis à la choucroute, de la tarte à la choucroute ou encore des petits pains fourrés à la choucroute. Cette fois-ci, c'est dans des raviolis "à l'asiatique" que je l'ai glissé. Si la choucroute à des accents clairement occidentaux, pour le reste, je suis restée sur des saveurs très classiques de l'Asie, avec la sauce soja et l'huile de sésame. Le mariage peut sembler surprenant, mais il fonctionne très bien.
Raviolis grillés à la choucroute (vegan)
On ne va pas se mentir, c'est le genre de recette qui prends un peu de temps à réaliser, même si en soi, elle n'a rien de compliqué (si on renonce, comme moi, au pliage artistique des raviolis). Mais l'avantage, c'est qu'une fois lancé, on peut en faire pas mal, car ils se congèlent très bien, aussi bien crus que cuits. Comme je suis dans une phase "débarassage de placards" (et que du coup je m'interdit de racheter de la farine avant d'avoir fini tous mes fonds de sachet), j'ai réalisé les raviolis avec de la farine complète, d'où la couleur brune de la pâte. Mais vous pouvez bien sûr utiliser une farine plus raffinée, la pâte n'en sera d'ailleurs que plus facile à travailler.
Raviolis grillés à la choucroute (vegan)
Pour une trentaine de raviolis :
Pour la pâte :
  • 175 g de farine
  • 58 ml d'eau bouillante
  • 30 ml d'eau froide
  • 1 pincée de sel
  • 1 c. à s. d'huile neutre
Pour la farce : 
  • 200 g de tofu ferme
  • 3 c. à s. de sauce soja
  • 1 c. à s. d'huile de sésame grillé
  • 1 c. à s. de vinaigre de cidre (ou de riz)
  • 1 c. à c. de paprika fumé
  • 200 g de carottes
  • 500 g de choucroute 
Cuillère et saladier : Raviolis grillés à la choucroute (vegan)
Faire mariner le tofu :  Emietter le tofu avec les doigts. Verser dessus la sauce soja, l'huile de sésame, le vinaigre de cidre et le paprika fumé. Bien mélanger pour enrober le tofu et laisser mariner au moins 30 min.
Préparer la pâte : Placer la farine dans un saladier avec la pincée de sel. Mélanger puis verser l'eau bouillante. Mélanger à la spatule puis le reste de l'eau. Finir de mélanger et pétrir
Préparer la farce :  Râper grossièrement les carottes. 
Si le tofu n'a pas absorbé tout la marinade, l'égoutter en conservant le liquide. Le faire revenir quelques minutes dans une poêle. Lorsqu'il est bien doré, ajouter les carottes puis la choucroute et continuer la cuisson encore quelques minutes. Rectifier au besoin l'assaisonnement en ajoutant le reste de la marinade. 
Préparer les raviolis : Etaler la pâte très finement sur le plan de travail fariné et découper des cercles d'environ 8 cm de diamètre. Prendre un cercle de pâte au milieu de la main et y mettre un peu de farce. Humidifier ensuite légèrement le rebord du disque. Plier la pâte en deux pour former une demi-lune puis pincer la pâte au milieu pour sceller les bords en formant des plis.
Poser les raviolis au fur à et mesure sur une plaque graissée et/ou farinée. 
Cuire les raviolis : Dans une poêle à bord un peu hauts, faire chauffer un peu d'huile de sésame. Lorsqu'elle est bien chaude, y placer les raviolis les uns à côté des autres. Laisser les raviolis griller quelques minutes, puis ajouter un petit verre d'eau dans la poêle. Couvrir et poursuivre la cuisson environ 5 min. Enlever ensuite le couvercle, augmenter le feu faire cuire quelques minutes supplémentaires : l'eau doit être totalement évaporée. 
Servir les raviolis bien chauds avec un peu de sauce soja additionnée d'un peu de vinaigre de riz (ou de cidre) et/ou de sauce piquante. 
 
Note : Les raviolis se congèlent très bien crus. Dans ce cas, on peut les mettre directement congelés dans la poêle, en allongeant un peu le temps de cuisson le temps qu'ils décongèlent. 
Raviolis grillés à la choucroute (vegan)
 

vendredi 27 septembre 2024

Fondant au chocolat à la farine de châtaigne

Fondant au chocolat à la farine de châtaigne vegan sans gluten
Je ne sais pas vous, mais moi, en ce moment, j'ai bien besoin de réconfort... Je sais qu'on est pas sensé manger ses émotions, mais entre la situation (géo)politique, le temps maussade et la fatigue de la rentrée, on a bien besoin d'un petit remontant non ? Et lorsque la situation est aussi catastrophique, autant se tourner vers une valeur sûre, j'ai nommé le chocolat (en plus, il paraitrait qu'il aurait des vertus antidépressive, alors c'est presque un médicament non ?). 
Pour moi, il y a deux sortes de fondants au chocolat. Si les deux options partagent leur richesse en chocolat, il y a la version encore humide au milieu, et la version plus dense, qui tend presque vers le fudge. Ici, on est clairement sur la seconde proposition : la texture est assez dense, tout en restant toutefois fondante, et bien sûr hyper gourmande ! Mais disons que c'est le genre de gâteau qu'on déguste plus en petits carrés qu'en grosses parts...
Fondant au chocolat à la farine de châtaigne vegan sans gluten
Comme ce gâteau répond pas mal à une envie subite, c'est aussi un peu un "gâteau du placard", bricolé avec seulement quelques ingrédients assez basiques... En gros, du chocolat, du yaourt et de la farine. Comme j'ai pas mal de farine diverses et variées à écouler que j'avais envie que ce gâteau soit sans gluten, j'ai utilisé de la farine de châtaigne, mais je pense qu'une autre farine sans gluten type farine de riz ou de souchet devrait également bien marcher. Ou même tout bêtement une simple farine de blé si vos placards ne sont pas aussi achalandé que les miens. De même, j'ai ajouté un peu de crème de marrons pour renforcer le fondant et la gourmandise, mais on peut sans doute s'en passer (mais dans ce cas, il faudra peut-être ajouter un peu de sucre et pourquoi pas, d'extrait de vanille suivant le chocolat utilisé). Bref, cette recette me paraît une bonne base pour laisser libre court à sa créativité !
Fondant au chocolat à la farine de châtaigne vegan sans gluten
Pour 1 petit fondant : 
  • 150 g de chocolat (ici, 70%)
  • 250 g de yaourt
  • 1 c. à s. de crème de marrons (facultatif)
  • 40 g de farine de châtaigne
Fondant au chocolat à la farine de châtaigne vegan sans gluten
Couper le chocolat en morceaux. Le placer dans un saladier et le faire fondre au bain-marie. 
Une fois le chocolat bien fondu, ajouter la moitié du yaourt pour détendre le mélange puis ajouter la purée de marrons et le reste du yaourt. Bien mélanger. 
Ajouter la farine de châtaigne et mélanger à nouveau jusqu'à obtenir une pâte bien lisse. 
Verser la pâte dans un petit moule. 
Faire cuire une trentaine de minutes à 180°C.
Laisser refroidir et conserver au frigo. 
Fondant au chocolat à la farine de châtaigne vegan sans gluten

jeudi 19 septembre 2024

Aubergines farcies végé

Aubergines farcies végé
Est-ce que je suis la seule à trouver que cette année, on s'est tout de même fait un peu avoir sur l'été ? Non seulement la chaleur et le beau temps ne sont pas vraiment arrivés avant mi-juillet, mais ils se sont déjà carapatés alors que nous ne sommes que mi-septembre. A mon grand dam, j'ai du ressortir mes pantalons et mes chaussures fermées, sous peine de grelotter toute la journée... Heureusement que l'on peut encore profiter un peu des légumes "du soleil" avant de plonger tout à fait dans la saison du chou et des courges, sinon je crois que mon moral n'y résisterai pas ! Mais bon, comme il faut tout de même se mettre au diapason de la météo, on les cuisine plus en bons petits plats réchauffants qu'en salade rafraichissante. Cette recette d'aubergines farcies est tout à fait dans cette vibe : des saveurs encore estivales avec l'aubergine et la farce tomatée, mais tout le côté réconfortant du plat qui a mijoté dans le four... 
Aubergines farcies végé (vegan)
Pour 4 personnes : 
  • 4 aubergines de taille moyenne (ou 3 grosses)
  • 90 g de protéines de tournesol texturées ("Sonnenblumenhack") ou de petites protéines de soja texturées
  • 2 oignons
  • 1/2 piment (facultatif)
  • env. 300 g de tomates fraiches*
  • 4 belles c. à s. de concentré de tomate*
  • 200 à 300 ml d'eau
  • quelques pétales de tomates séchées
  • origan
*On peut remplacer tout ou partie du duo tomates fraiches-concentré de tomate par des tomates en boîte (concassées ou non) ou de la passata. Dans ce cas, ajuster la quantité de liquide. 
Aubergines farcies végé (vegan)
Précuire les aubergines : Couper les aubergines en deux dans le sens de la longueur et quadriller leur chair avec la pointe d'un couteau, en veillant à ne pas abimer la peau. Les placer sur une plaque de cuisson ou dans un plat à four, et les badigeonner d'huile. 
Les faire cuire une trentaine de minutes à 180°C. jusqu'à ce que la chair soit tendre. 
Préparer la farce : Faire gonfler les protéines texturée dans un saladier d'eau tiède. 
Couper les oignons en petits morceaux. Epépiner le piment et le détailler en tout petits morceaux.
Dans une poêle, faire revenir les oignons dans un peu d'huile. Lorsqu'ils sont translucides et commencent à dorer, ajouter les protéines bien égouttées. Faire revenir encore quelques minutes. 
Ajouter alors les tomates fraiches grossièrement coupées, le concentré de tomate et l'eau. 
Découper les pétales de tomates séchées en morceaux, et les ajouter à la préparation, ainsi que le piment et un peu d'origan. Assaisonner avec un peu de sel et laisser mijoter à couvert une dizaine de minutes. 
Lorsque les aubergines sont cuites, les sortir du four et les laisser refroidir assez pour pouvoir les manipuler. Prélever alors leur chair, en laissant environ 0,7 cm de chair sur la peau. Détailler la chair cuite en petits morceaux et l'ajouter à la préparation à la tomate. Laisser mijoter encore quelques minutes. 
Garnir les aubergines : Placer les aubergine dans un plat à four, les garnir avec la farce. Verser un fond d'eau dans le plat. 
Faire cuire les aubergines 20 à 30 minutes à 180°C. Servir bien chaud. 
 
Variante : Pour une version un peu moins relevée, vous pouvez faire mijoter la farce avec le piment laissé entier, puis le retirer au moment de garnir les aubergines. 
Aubergines farcies végé (vegan)


jeudi 5 septembre 2024

Crinkle cake (muakacha) abricot-fleur d'oranger

Crinkle cake abricot-fleur d'oranger vegan
A force de voir défiler les versions de crinkle cake sur le compte Instagram de Free the pickle, j'ai eu envie de tester. Il faut dire que moi, dès qu'on me parle de pâte filo, j'accours... C'est d'ailleurs étonnant que j'ai découvert cette recette si tardivement, car apparemment cela fait un moment qu'elle fait le buzz sur les réseaux. En même temps, les tendances et moi, ça a toujours fait plusieurs...
Il semblerai que ce n'est que le revival d'une recette traditionnelle du Moyen Orient plus connu là-bas sous le nom de muakacha ("ridé" en arabe). Pour ma part, il me fait pas mal penser à la portokalopita grecque, avec lequel il partage l'usage de feuilles de filo et d'un appareil assez liquide, le tout imbibé d'un sirop, ce qui donne ce côté à la fois croustillant et spongimoelleux (non, ce mot n'existe pas, mais il décrit assez bien cette texture si particulière).
Crinkle cake abricot-fleur d'oranger vegan
J'ai beaucoup aimé la proposition de Free the pickle d'ajouter des fruits à la préparation, ce qui apporte un peu de fraîcheur à ce gâteau qui peut vite devenir une bombe de sucre... Pour ma part, j'ai fait avec ce qui me restait dans mon placard, c'est-à-dire des abricots. Et j'y ai associé la fleur d'oranger, parce que bon, qui dit inspiration orientale dit fleur d'oranger non ? Ensuite, rien de bien compliqué dans la recette, d'autant que j'ai choisi de me simplifier au maximum la vie en utilisant du sirop d'agave pour imbiber le gâteau. Mais vous pouvez aussi faire un sirop de sucre à la place.
Crinkle cake abricot-fleur d'oranger vegan
Pour 6 personnes : 
  • une dizaine de feuilles de pâte filo
  • 4-6 abricots
  • 30 g d'amandes
  • 100 ml d'huile d'olive
  • 125 ml de lait végétal 
  • 2 c. à s. de fécule
  • 1 c. à s. de sucre de coco
  • 2 c. à s. de sirop d'agave
  • 1 c. à s. d'eau de fleur d'oranger
Préparer la base : Huiler une feuille de pâte filo, la plier en deux dans la largeur, la plier en accordéon et la placer dans le moule. Faire de même avec le reste des feuilles de filo, en les plaçant les unes contre les autres. 
Couper les abricots en fines lamelles et les intercaler entre les feuilles en les enfonçant un peu. 
S'il vous reste de l'huile, en arroser le gâteau. 
Faire cuire la préparation 20 min à 180°C.
Pendant ce temps, préparer l'appareil : Placer la fécule dans un bol et délayer avec le lait végétal. Ajouter le sucre de coco et fouetter pour bien mélanger. 
Concasser les amandes. 
Sortir le plat du four, le saupoudrer des amandes concassées puis verser dessus l'appareil. 
Enfourner de nouveau pour 30 min. 
Préparer le sirop : délayer le sirop d'agave avec l'eau de fleur d'oranger. 
Verser le sirop sur le gâteau à sa sortie du four. 
Laisser refroidir avant de déguster.
Crinkle cake abricot-fleur d'oranger vegan

jeudi 29 août 2024

Petits pots chocolat-mûre

Petits pots de crème (glacée) chocolat-mûres vegan
La dernière fois que je suis partie en balade dans les bois, comme bien souvent lorsque je suis en vadrouille à cette période de l'année, j'ai commencé à cueillir des mûres (à l'origine pour faire un clafoutis), et (comme souvent) je me suis laissée un peu emportée... Du coup, même après la réalisation dudit clafoutis, j'avais pas mal de mûres à écouler. Je commençais à me torturer les méninges pour leur trouver une utilisation, et voilà-t-y pas que je tombe sur cette recette de petits pots choco-bleuets glacés. Bleuets, mûres... je me dis que c'est facilement interchangeable (on reste dans le domaine des baies violettes !). Ni une ni deux, je me suis mise en cuisine, en ajustant (comme toujours) la recette un peu à ma sauce. Et oui, parce qu'en plus de remplacer les myrtilles par des mûres, j'ai aussi remplacé le chocolat au lait (que je n'aime pas) par du chocolat noir, et puis j'ai ajouté un peu de yaourt, pour contrebalancer l'intensité dudit chocolat noir. Ceci étant dit, ces petits pots restent TRES intenses en chocolat. Tellement intenses, qu'une petite portion suffit amplement à combler les papilles. Ceci étant dit, ce n'est pas très grave si vous ne terminez pas tout en une fois, car ces petites crèmes peuvent très bien se conserver quelques jours au congélateur. Vous pouvez aussi les déguster non pas glacées mais simplement froides, comme une sorte de crème dessert au chocolat bien intense.
Crème chocolat-mûres vegan
Pour 6 personnes : 
  • 100 g de chocolat noir
  • env. 500 g de mûres sauvages
  • 150 g de yaourt de soja " à la grecque"
  • 1 c. à c. d'arôme de vanille (facultatif)
Crèmes chocolat mûre (vegan)
Laver soigneusement les mûres, et éliminer toutes les brindilles, queues et autres impuretés. 
Placer 300 g de mûres dans une casserole avec 2 c. à s. d'eau. Faire cuire à feu vif pour faire éclater les mûres et les faire légèrement compoter. Les mixer (ou les passer au moulin à légumes), puis passer la préparation pour éliminer les pépins. 
Couper le chocolat en petits morceaux et le faire fondre au bain-marie. 
Lorsqu'il est fondu, incorporer la purée de mûres, puis le yaourt végétal et l'arôme vanille. Bien mélanger pour obtenir une préparation homogène. 
Verser la préparation sur une épaisseur de 5 cm maximum, ou la répartir dans un bac à glaçons. Faire prendre au congélateur pendant au moins 2 h. 
Environ 15 minutes avant de servir, sortir la préparation du congélateur, et la détailler en morceaux. La mixer à l'aide d'un mixer assez puissant pour casser les cristaux (si votre mixer n'est pas très performant, sortir la préparation un peu plus tôt du congélateur pour la laisser s'attendrir). Répartir la préparation dans 6 petits ramequins et remettre au frais. 
Au moment de servir, répartir les mûres restantes sur le dessus des petites crèmes et servir. 

NB : On peut aussi réaliser ces petites crèmes en version non glacée, en zappant simplement le passage au congélateur, et en plaçant la préparation directement dans des petits pots, à réserver ensuite quelques heures au réfrigérateur pour obtenir une texture crémeuse.

Variantes : On peut remplacer les mûres par un autre fruit rouge (myrtille, framboise, cerise...). Selon la sucrosité des fruits et votre palais, il faudra peut-être ajouter un peu de sucre.
Petits pots de crème chocolat mûre vegan

lundi 22 juillet 2024

Salade de pastèque, concombre, feta, olives et basilic

L'été semble avoir enfin commencé pour de bon, et avec lui les envies de fraicheur et de légèreté, de salades qu'on prépare en deux temps trois mouvements pour mieux profiter de la vie à l'extérieur. Il est vrai que lorsqu'il fait beau et chaud, on a rarement envie de passer beaucoup de temps en cuisine, et c'est pour ça que les salades sont nos alliées. On connait bien sûr les classiques tomates-mozzarella, ou les salades vide-frigo dans lesquelles on assemble tous les petits restes qui trainent (et où l'on se retrouve parfois avec des associations assez osées). Mais on a aussi parfois envie de quelque chose d'un peu plus original. Et je trouve que pour ça, renverser un peu nos habitudes, mélanger sucré et salé est toujours une bonne piste. Pour moi en effet, la pastèque, ça se déguste plutôt en dessert, à la rigueur en entrée à la place du melon, mais rarement en association avec d'autres ingrédients salés. Et pourtant, ça fonctionne très bien en salade, en particulier avec ces marqueurs incontournables de l'été que sont l'huile d'olive, le basilic ou la feta. Leur goût intense s'équilibre très bien avec la chair juteuse et sucrée de la pastèque bien mûre, pour une salade riches en saveurs.
 Pour 4 personnes : 
  • 1 petite pastèque (env. 700 g)
  • 1 petit concombre 
  • 150 g de feta (ici, végétale)
  • une vingtaine d'olives noires
  • 2-4 brins de basilic
  • 4 c. à s. d'huile d'olive
  • 2 c. à s. de vinaigre balsamique blanc
  • 1 c. à c. de moutarde (facultatif)
  • 1 pincée de sel
Couper la pastèque en cubes. 
Couper le concombre en rondelles (ou en cubes). 
Couper la feta en morceaux. 
Dénoyauter les olives si elles ne le sont pas. 
Mélanger la pastèque, le concombre, la feta et les olives dans un saladier.
Dans un petit bol, fouetter ensemble le vinaigre, l'huile, la moutarde et le sel. Emincer finement le basilic et l'ajouter à la sauce. 
Verser la sauce dans le saladier et mélanger délicatement. 
Réserver au frais et sortir environ 15 minutes avant de servir.   
 
Variante : On peut remplacer tout ou partie de la pastèque par du melon (que ce soit du melon jaune, du melon blanc, du melon vert ou un mélange des trois).
 

mercredi 12 juin 2024

Salade de chou rave aux fraises et à la menthe

Salade de chou rave aux fraises et à la menthe vegan
Vite vite, je me dépêche de partager avec vous cette recette avant que les fraises ne disparaissent des étals. Pour ce qui est du chou-rave, a priori, vous avez encore le temps... A ce propos, je dois vous faire une confidence : le chou rave, cela fait partie de ces (rares) légumes pour lesquels je serais bien en mal de définir sa saisonnalité (un peu comme le fenouil d'ailleurs). J'ai l'impression qu'en fait, on peut le cultiver toute l'année, suivant le moment où l'on fait ses semis, et que ce qui fait qu'il disparait parfois des étals des producteur.rice.s, c'est plus en raison de leurs choix pris dans les rotations de culture qu'autre chose. S'il y a des cultivateur.rice.s parmi vous, je suis preneuse de votre réponse (parce que sur internet, on trouve un peu tout est n'importe quoi !).
Salade de chou rave aux fraises et à la menthe vegan
Quoi qu'il en soit, cette salade réuni deux produits emblématiques de la culture allemande : les fraises, dont l'arrivée est toujours un évènement dûment célébré en Allemagne, à coup de stands forains, d'Erdbeerkuchen et même d'Erdbeerfest, et le chou-rave, un légume particulièrement courant et apprécié outre-Rhin. C'est d'ailleurs là que j'ai découvert ce légume lorsque j'étais au lycée, lors d'un échange avec ma correspondante de l'époque, alors qu'il était encore plus que confidentiel en France. Je suis tout de suite tombée amoureuse de sa saveur douce et de sa texture à la fois croquante et juteuse. 
Cela paraissait donc presque naturel d'assembler ces deux must-have ! La petite sauce au yaourt et à la menthe vient apporter juste ce qu'il faut d'onctuosité pour donner à cette salade toute simple un côté très gourmand.
Salade de chou rave aux fraises et à la menthe vegan
Pour 2-3 personnes : 
  • 1 chou-rave de taille moyenne (ou 2 petits)
  • env. 200 g de fraises
  • 100 g de yaourt végétal
  • 5-6 brins de menthe
  • jus d'1 citron 
  • sel
  • env. 100 g de feta végétale (facultatif)
Salade de chou rave aux fraises et à la menthe vegan
Préparer le chou rave : Eplucher le chou rave, le couper en petits dés d'environ 0,5 cm de côté.
Préparer les fraises : Rincer les fraises, les couper en dés de la même taille. 
Préparer la sauce : Mixer ensemble le yaourt végétal, le jus de citron, le sel et la menthe. Ajuster l'assaisonnement. Vous devez obtenir une sauce assez liquide, au besoin, allonger avec un peu d'eau ou de lait végétal. 
Préparer la salade : Placer le chou rave et les fraises dans un saladier, verser la sauce et bien mélanger. Emietter dessus la feta. 
Servir bien frais sans trop attendre.
Salade de chou rave aux fraises et à la menthe vegan

mardi 21 mai 2024

Cookies aux pois chiche et à la fève tonka

Cookies aux pois chiche et à la fève tonka vegan
Suite à une mousse au chocolat-fleur d'oranger-éclats de framboise à l'aquafaba, j'avais des pois chiche cuits à écouler. Bien sûr, j'aurai pu faire un banal houmous, mais je me sentais d'humeur à expérimenter (et puis j'étais en rade de biscuits pour mes petits goûters !). J'ai déjà testé plusieurs fois d'utiliser des pois chiche cuits dans des biscuits sucrés. Cela apporte à la fois du moelleux au niveau de la texture, et de la douceur au niveau des saveurs. L'utilisation des pois chiche a aussi l'avantage d'apporter des protéines végétales dans ces cookies, et d'abaisser leur index glycémique. Bref, des cookies qui font du bien à la fois au corps et au coeur. 
Cookies aux pois chiche et à la fève tonka vegan
Pour le reste de la recette, j'ai laissé parlé l'inspiration du moment : de la fève tonka pour sa saveur toute douce, entre l'amande et la vanille, qui renforce encore la douceur du pois chiche et permet de limiter au maximum la quantité de sucrant. Et des fèves de cacao, pour le contraste apporté par leur amertume. Vous pouvez toutefois les remplacer par des pépites de chocolat, au pourcentage plus ou moins élévé suivant votre palais. Côté texture, on est pas sur un cookie fondant, mais plutôt sur une texture un peu friable, et légèrement croquante. Un croquant qui ne fera que se renforcer au fil du temps, si vous arrivez à ne pas tous les manger le premier jour !
Cookies aux pois chiche et à la fève tonka vegan
 Pour une douzaine de cookies : 
  • 230 g de pois chiche cuits (1 petite boite de pois chiche)
  • 4 fèves tonka
  • 30 g d'huile de coco
  • 2 c. à s. de lait végétal
  • 2 c. à s. de sirop d'agave
  • quelques gouttes d'extrait de vanille (ou 1 sachet de sucre vanillé)
  • 40 g de farine d'avoine
  • 80 g d'oléagineux mélangés (amandes, noisettes, noix, noix du Brésil)
  • 1 c. à s. de sucre 
  • env. 2 c. à s. d'éclats de fève de cacao ou de pépites de chocolat
Cookies aux pois chiche et à la fève tonka vegan
Torréfier la moitié du mélange de noix à sec dans une poêle. Lorsque les noix commencent à colorer et à répandre leur odeur, ajouter la cuillère à soupe de sucre et faire caraméliser quelques minutes en remuant. Réserver.
Réduire les fèves tonka en poudre (ou les râper).
Moudre le reste du mélange de noix. 
Mixer les pois chiche avec l'huile de coco fondue, le lait végétal, le sirop d'agave et la vanille jusqu'à obtenir une texture bien lisse. 
Ajouter la farine d'avoine et la poudre de noix. 
Concasser les noix caramélisées au couteau. 
Incorporer à la pâte les noix concassées et les éclats de fève de cacao. 
Former des boules sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive et les aplatir un peu. 
Faire cuire les cookies une dizaine de minutes à 180°C.
 
Cookies aux pois chiche et à la fève tonka vegan