jeudi 28 février 2013

Rouleaux de printemps aux légumes d'hiver

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/02/rouleaux-de-printemps-aux-legumes-dhiver.html
Je sais, le titre contient en lui-même une contradiction mais il y a bien longtemps que les rouleaux de printemps ne sont plus réservés à cette période de l'année. Dégustés traditionnellement en Chine pour la fête de Qing Ming, jour de nettoyage des tombes des ancêtres qui a lieu début avril, on en trouve aussi dans toute l'Asie. Cette appellation renvoie cependant à des spécialités forts différentes selon les régions. Ainsi, je me rappelle avoir mangé un rouleau de printemps thaïlandais bien éloignés de ses cousins chinois : chaud, abondamment garnis de vermicelles de riz et de bœuf, c'était très bourratif, à mille lieues de l'habituelle galette de riz fourrées aux pousses de haricot mungo et à la crevette des restaurants chinois. Ils peuvent même parfois être frits, se confondant ainsi avec les nems.
Personnellement, je préfère la version chinoise froide, pratique à transporter pour un déjeuner sur le pouce mais comme je n'apprécie pas particulièrement les pousses de haricots mungo crues, j'ai concocté ma propre petite version, que j'adapte au fil des saisons en variant les légumes (panais, carotte voir betterave crue en hiver, courgette au printemps).

Pour une douzaine de rouleaux de printemps :
  • 12 feuilles de riz de petite taille
  • 1 carotte
  • 1/2 panais
  • 100 g de vermicelles de soja
  • menthe fraîche ou sèche
  • 50 à 70 g de poisson fumé (truite, haddock, thon, saumon,...)
Pour la sauce salée:
  • 2 c. à s. de sauce soja
  • 2 c. à s. de jus de citron
Pour la sauce sucrée :
  • 1 c. à s. de nuoc-nam
  • 1 c. à s. de vinaigre de riz
  • 1 c. à c. de sucre
Plonger les vermicelles de soja dans un bol d'eau chaude et laisser reposer 10 min.
Pendant ce temps, éplucher les légumes et les couper en fins bâtonnets. Tailler le poisson fumé en lanières.
Égoutter les vermicelles de soja, les découper grossièrement à l'aide de ciseaux et les diviser en 12 petits tas.
Verser un peu d'eau chaude dans une assiette creuse et y mettre à tremper une feuille de riz quelques minutes.
Placer la feuille de riz sur le plan de travail humide (pour plus de facilité, le recouvrir d'un torchon humide), dans le haut, placer un des tas de vermicelles, ajouter quelques lanières de poisson, 2-3 bâtonnets de carottes et 2-3 bâtonnets de panais. Saupoudrer de menthe séchée ou d'une feuille de menthe fraîche.




Replier le haut de la feuille sur les ingrédients, rabattre les côtés puis enrouler bien serré pour maintenir la garniture. (Je sais pas si c'est très clair sur la photo).





Recommencer jusqu'à épuisement des ingrédients. (Pour éviter d'attendre entre chaque rouleau, mettre la prochaine feuille de riz à tremper dès que vous commencez un rouleau).
Servir immédiatement avec les sauces.

Note: On peut préparer ces rouleaux de printemps à l'avance et les enrouler dans du film alimentaire jusqu'au moment de servir pour éviter qu'ils ne se dessèchent.
 
Très pratique à emporter pour un déjeuner à l'extérieur, en faisant bien attention de mettre la sauce dans un récipient bien hermétique (retrouver toutes ses affaires tachées de sauce soja, c'est pas super et en plus, ça sent pendant des jours, je parle d'expérience).

mardi 26 février 2013

Aubergines à l'umeboshi

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La cuisine japonaise m'a toujours beaucoup intéressé car j'aime tester de nouvelles saveurs et textures. Or, cette culture est si différente de la nôtre que l'on est jamais à l'abri de découvertes culinaires. Cela faisait longtemps que j'avais envie de goûter aux prunes salées qui entrent notamment dans la composition des onigris mais je n'en avais jamais eu l'occasion. Aussi lorsque je suis allée rue St Anne acheter du thé vert au riz soufflé (un autre délice japonais qui change du thé vert au jasmin), j'en ai profité comme toujours pour traîner un peu dans les rayons où j'ai repéré les fameuses umeboshi. Malgré leur prix un peu élevé (les six quand même!!!) je me suis laissée tentée.
La première, je l'ai dégustée avec un peu de riz blanc, dans la plus pure tradition japonaise mais pour les autres, j'avais envie de quelque chose de différent. Cette petite recette n'est peut-être pas très nippone, mais je dois avouer qu'elle m'a séduite et qu'elle présente l'avantage d'être à la fois rapide et originale.
Et vous, comment utilisez-vous ce condiment nippon (si vous l'utilisez) ??? Je suis à la recherche d'idées pour le reste des prunes.


Pour 1 personne:
  • 1 petite aubergine
  • 2 prunes umeboshi
  • 1 c. à s. de sauce soja
  • 1 c. à s. de jus de pamplemousse ou de citron
  • 1 sucre
Découper l'aubergine en lamelles, la faire revenir dans une poêle anti-adhésive, ajouter un fond d'eau et laisser mijoter à couvert une quinzaine de minutes.
Pendant ce temps, préparer la sauce : dénoyauter les prunes, les placer dans le bol d'un mixer avec la sauce soja, le jus de pamplemousse et le sucre. Mixer pour obtenir une texture homogène.
Vérifier la cuisson des aubergines. Une fois cuites, les placer dans le plat de service et les napper de sauce. Servir immédiatement.

Note: J'ai essayé cette petite sauce sur des poireaux cuits à la vapeur et c'était aussi pas mal du tout.

dimanche 24 février 2013

Caramel salé sans sucre et sans beurre

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/02/caramel-sale-sans-sucre-et-sans-beurre.htmlPour cette nouvelle participation à un tour en cuisine, je devais piocher une recette du blog Chez Ale. Après avoir parcouru son blog en long, en large et en travers, je me suis décidée, après bien des hésitations pour ce caramel salé sans sucre et sans beurre. C'est plus du caramel me direz-vous, mais si en fait, puisque le lait contient naturellement du sucre (le fameux lactose) et puis on triche car on rajoute quand même un peu d'édulcorant (sirop d'agave pour moi). Cette recette est en réalité une création de Light to me, que Ale avait réalisé lors d'un précédent tour en cuisine.
Je ne suis pas particulièrement fan de caramel, mais en ce moment, je suis dans les pâtes à tartiner et autres, pour mes tartines du matin. Et puis, je l'avoue, la simplicité de la recette m' a séduite : du lait concentré, du sucre, du sel. Après avoir fait cuire le lait concentré dans sa boite façon confiture de lait, on fait recuire le lait concentré avec le sel et le sucre. Normalement, cette dernière étape doit prendre une vingtaine de minutes et la préparation doit doubler de volume  et épaissir mais chez moi elle a plutôt réduit. Qu'à cela ne tienne, je l'ai laissé épaissir en remuant constamment pour éviter que le caramel accroche et fasse des grumeaux. En tout cas, ma persévérance a payé car j'ai obtenu un caramel bien onctueux comme il faut avec un petit arrière-goût de sel. C'était peut-être pas le but recherché mais c'était pas mal du tout.
Une recette assez simple, même s'il faut être assez vigilant vers la fin, pratique pour avoir du caramel toujours sous la main (ça évite le caramel du commerce bourré d'additif et de sirop de glucose). En revanche, même si elle ne contient pas de matière grasse et peu de sucre ajouté, cela n'en fait pas pour autant une recette diététique : on fait confire le sucre du lait donc ça reste du sucre à l'état pur. A consommer avec modération donc tout de même.

Pour un pot :
  • 1 boîte de lait concentré non sucré (410 ml)
  • 2 c. à s. de sirop d'agave (édulcorant résistant à la cuisson normalement)
  • 1/2 c. à c. de fleur de sel
  • 6 c. à s. de lait en poudre
  • 1 c. à c. de vanille en poudre (pas mis car je n'en avait pas)
  • 5 gouttes d'arôme caramel (facultatif donc pas mis non plus)
  • 3  gouttes d'arôme beurre (facultatif donc pas mis)
Placer la boîte de lait dans une casserole, remplir d'eau aux 2/3 et faire cuire à couvert 2h.
A la fin de la cuisson , sortir la boîte (avec des gants) et la placer dans l'eau froide pour stopper la cuisson.
Verser le lait concentré dans une casserole, ajouter le sirop d'agave, le sel, le lait en poudre et éventuellement les arômes. Faire cuire une vingtaine de minutes : normalement, la préparation doit doubler de volume (mais bon, pas chez tout le monde apparemment) en remuant sans discontinuer jusqu'à obtenir une consistance de crème.
Stopper le feu et mettre dans un bocal. Laisser refroidir et conserver au réfrigérateur.

J'ai hâte de voir ce que Polly aura choisi chez moi !!!

samedi 23 février 2013

Cakes pops salés pour le concours Lili'sKitchen (vegan)

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/02/cakes-pops-sales-pour-le-concours.html

 
Pour les 1 an de son blog, Lili's kitchen organise un concours sur le thème : apéro 100% végétal. Bien que je ne sois pas végétalienne ni même végétarienne j'aime utiliser des ingrédients "traditionnellement" associés à ce type d'alimentation : flocons de céréales, tofu, purée d'oléagineux... Et puis, j'aime bien me torturer un peu la cervelle pour trouver de nouvelles recettes. Même si ce n'est pas encore vraiment la saison des apéros ( il fait encore un peu froid pour le petit verre dans le jardin), j'aime bien le concept des petites bouchées à picorer. D'ailleurs, je suis une fan des apéros dînatoires et autres buffets. Le concours de Lili ne pouvait que me séduire !!!!
Cela faisait un moment que j'avais envie de tester les cakes pops, la nouvelle tendance culinaire du moment (bon, ok, pas si nouvelle que cela). Le principe est assez simple : des miettes de cake mélangées avec un liant (type fromage frais ou yaourt voir pâte à tartiner dans la version sucrée) pour former une pâte. Ensuite, on façonne de petites boules que l'on décore à sa fantaisie.
Il ne reste donc plus qu'à transposer cela en version végétale.
Pour le cake, pas de problème : il existe de multiples recettes de pâte à cake vegan et il m'arrive souvent d'en réaliser quant je suis à cours d’œufs. Pour la garniture, on a l'embarras du choix olives, tomates séchées, légumes,...
Pour le liant, pour se rapprocher de la texture du fromage frais, j'ai tout de suite pensé au différents "faux-mages", ces fromages végétaux. J'ai testé avec pour une moitié des cakes pops une version home made à base de tofu lacto-fermenté et pour l'autre, du Sojami.
Pour la déco, rien de plus simple : des herbes, des graines ou des épices.

Pour le cake salé:
  • 150 g de farine semi-complète T 65
  • 3 c. à s. de Maïzena
  • 6 c. à s. d'eau
  • 3 c. à s. d'huile d'olive
  • 15 cl de lait végétal neutre (soja)
  • 1 sachet de levure chimique
  • sel
  • 100 g d'olives
Pour les cakes pops:
  • Sojami ou tofu lacto-fermenté mariné au tamari mixé avec un peu d'eau ou de lait végétal (3-4 c. à s. pour 100 g)
  • 50 g d'olives
  • garnitures au choix : épices en poudre (curry, paprika, cumin,...); herbes fraîches ou sèches émincées (thym, ciboulette, herbes de Provence,....); fruits secs (amandes, noisettes,...); graines (sésame, pavot,...)
Réaliser le cake salé au moins quelques heures à l'avance (le matin pour l'après-midi par exemple).
Préchauffer le four th 7 (210°C).
Mélanger la farine, la levure et une petite pincée de sel.
Dans un petit bol, délayer la Maïzena dans 6 c. à s. d'eau (ce mélange va remplacer les œufs).
Ajouter aux ingrédients secs avec l'huile et le lait végétal. Bien mélanger pour obtenir une pâte sans grumeaux (on peut tricher et passer un coup de mixer ou de batteur à œufs pour aller plus vite).
Couper les olives en gros morceaux et les ajouter à la pâte à cake.
Graisser un gros moule à cake ou plusieurs petits et enfourner, 20 min pour les petits, 40 min pour un grand. Vérifier la cuisson à la pointe du couteau: elle doit ressortir sèche.
Laisser refroidir le(s) cake(s) sur une grille.


Je ne résiste pas à la tentation de vous montrer mon petit cake: n'est-il pas mignon??









Pour réaliser les cakes pops, il est important que le cake soit bien froid, sinon, il se mixera difficilement.
Commencer par préparer les petites coupelles remplies des différentes garnitures choisies. Si vous utilisez des fruits secs, les concasser et de même pour les graines entières (fenouil, cumin,...) sinon la texture sera désagréable en bouche.
Prélever environ 250 g de cake et le mixer grossièrement pour obtenir une espèce de poudre.
Couper les olives en petits dés et les ajouter aux miettes de cake.
Il va maintenant falloir lier les miettes pour obtenir une pâte. Si vous utilisez du sojami, mélanger directement le "fromage frais" avec les miettes. Si vous utilisez du tofu-lacto fermenté, le mixer au préalable avec un peu d'eau ou de lait de soja pour obtenir une consistance de fromage à tartiner (environ 3-4 c. à s. pour 100 g de tofu).
Mélanger le "fromage" aux miettes de cake de façon à obtenir une masse de pâte. Je ne peut pas dire la proportion exacte de fromage à ajouter, compter au minimum 3-4 cuillères à soupe, voir plus. La pâte à cakes pops doit former une boule et être légèrement collante.
Former des petites boules à l'aide d'une petite cuillère et les rouler dans les différentes garnitures. (c'est à mon sens la partie la plus amusante). Si l'enrobage à du mal à adhérer, vous pouvez au préalable tremper les boulettes dans un peu de "fromage" détendu au lait végétal, ainsi les graines et les épices tiendront mieux.
Réserver au frais.
Au moment de servir, enfourcher un pique à brochette dans chacune des boulettes et les piquer dans du polystyrène, de la mousse ou à défaut dans un récipient garni de gros sel.

Note: L'utilisation du Sojami permet de parfumer légèrement la pâte (pour ma part, j'avais utilisé du Sojami cumin). Au contraire, la version avec le tofu lacto-fermenté donne une pâte plus neutre, ce qui permet de jouer vraiment avec les épices. Ainsi, ceux aux Sojami étaient parfait enrobés de ciboulette hachée, d'herbes de Provence ou de thym tandis que ceux réalisés à partir de tofu lacto-fermenté ont été enrobés de curry, paprika,...


Recette réalisée grâce au partenariat avec Le Sojami


mercredi 20 février 2013

Crumpets

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Cela faisait longtemps que j 'avais envie de me lancer dans la confection de crumpets, ces petites crêpes so british. Habituellement servies tièdes pour le five o'clock tea, tartinées de beurre ou de confiture, j'ai pour ma part plutôt l'habitude de les déguster au petit déjeuner.
L'originalité de ces petites crêpes est de mêler levure de boulangerie et levure chimique, ce qui leur donne cette texture gaufrée si caractéristique. Malgré les apparences, une recette très simple, la seule difficulté étant de bien surveiller la cuisson pour éviter qu'elles ne brûlent et de bien couler la pâte dans les cercles chauds sinon il devient difficile de les décoller des bords (ce n'est pas bien grave, vous aurez juste des bords moins réguliers). Si vous ne possédez pas de cercles, former des petits tas de pâte dans la poêle, comme pour des pancakes, les crumpets monteront un peu moins mais vous obtiendrez quand même une texture très proche. Sinon, autre solution: se servir de ses emportes-pièces métalliques. Les formes seront peut-être moins traditionnelles, mais cela peut être sympa de manger un ourson ou un écureuil au petit dej !!!!

Pour une dizaine de crumpets :
  • 450 g de farine semi-complète
  • 250 ml de petit lait (voir note)
  • 250 ml d'eau tiède
  • 2 c. à c. de levure de boulanger déshydratée
  • 1 c. à c. de sel
  • 1 c. à c. de bicarbonate de sodium
  • 150 ml d'eau tiède
La veille, mélanger dans un petit bol la levure de boulanger et 2 à 3 c. à s. d'eau tiède et laisser reposer 10 à 15 min.
Faire chauffer le petit lait à 37°C.
Dans un grand saladier, mélanger la farine et le sel, ajouter la levure diluée, le petit lait et l'eau. Bien mélanger pour obtenir une pâte sans grumeaux.
Couvrir et laisser lever dans un endroit frais toute la nuit.
Le lendemain matin, mélanger le bicarbonate de sodium avec 150 ml d'eau tiède, incorporer à la pâte et laisser reposer encore une vingtaine de minutes.
Faire chauffer une crêpière ou un poêle antiahésive à large fond et poser dessus les cercles à pâtisserie (ils fait aussi qu'ils soient chaud lorsque vous verserez la pâte pour éviter qu'elle ne colle aux parois).
Vérifier la consistance de la pâte : elle doit être épaisse mais quand même assez liquide. Verser une petite louche de pâte dans chacun des cercles et laisser cuire sur feu moyen 8-10 min. La pâte va lever et se percer de multiples trous caractéristiques des crumpets.
Lorsque la pâte est  bien prise, passer un couteau sur les bord du cercle pour décoller le crumpet et le faire cuire sur l'autre face 2-3 min.
Déguster immédiatement avec des garnitures sucrées ou même salées.
On peut aussi les préparer à l'avance et les faire réchauffer quelques minutes au grille-pain.

Note: J'ai ici utilisé du petit lait récupéré de faisselles mais on peut très bien remplacer par du lait (végétal ou pas) ou encore du lait fermenté. Dans le dernier cas, mettre un peu plus d'eau car le lait fermenté est légèrement plus épais.

lundi 18 février 2013

Crab cakes

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/02/crab-cakes.html
Je ne sais pas vous, mais j'ai de nombreux fantasmes culinaires, souvent liés à des livres ou des films dans lesquels certains plats occupent une place prépondérante (enfin, à mon sens). Le problème, c'est bien sur que l'auteur ne donne pas la recette alors il faut tâtonner pour la chercher, voir l'inventer. Ainsi, le film "Beignets de tomates vertes" (Fried Green Tomatoes de Jon Avnet) que j'ai vu récemment m'a donné une folle envie d'essayer de tels beignets. Dès que c'est de nouveau la saison des tomates, je m'y colle.
Ici les crab cakes sont liés à tout un univers américain et notamment celui des derniers tomes des "Enfants Tillerman" un roman de Cynthia Voigt que je lisait enfant, qui se passent dans le Maryland. En effet, ces petits croquembouches (j'adore ce mot) sont une spécialité de Baltimore et de sa région.
Si je suis finalement passée à l'action c'est que je suis tombée sur une recette de crab cakes d'Hélène Daroze dans un vieux numéro de Psychologie magazine (et oui, même dans Psychologie on trouve des recettes de cuisine) et que justement j'avais du crabe à la maison et rien de prévu pour le dîner. J'ai cependant un peu arrangé la recette de base pour l'adapter au contenu de mes placards et remplacé la mayonnaise par un substitut. Je n'aime  pas la mayonnaise classique que je trouve trop grasse et peu digeste, c'est pourquoi je lui préfère cette sauce légère au goût et à la texture très proche, pour ne garder que les bons cotés. Saviez-vous d'ailleurs que les américains se servent de la mayonnaise aussi dans les gâteaux sucrés?? Si si, véridique : c'est pendant la Grande dépression que cette pratique a vu le jour, en raison de la rareté des oeufs du lait et du beurre. Apparemment, la mayonnaise donnerait une texture parfaite aux gâteaux (à garder en tête donc, mais j'avoue que la mayonnaise me dégoûtant un peu, je suis pas sûre de sauter le pas)
Trêve de digressions, je vous livre ma petite recette du jour sans mayonnaise donc.


Pour une douzaine de crab cakes:
  • 200g de chair de crabe
  • 1 échalote
  • 1/2 citron
  • quelques gouttes de Tabasco
  • 1 jaune d’œuf
  • 1 pincée de sel
  • 3 c. à s. de fromage blanc épais ou de petit suisses
  • 1 c. à s. de moutarde
  • 5-6 c.à s. de chapelure
Éplucher et émincer finement l'échalote. La faire revenir quelques minutes dans une poêle bien chaude. Réserver.
Dans un petit bol, mélanger le fromage blanc et la moutarde.
Dans un saladier, mélanger intimement la chair de crabe, les morceaux d'échalote, la moitié du jaune d’œuf,  le sel, 2 c. à s. du mélange fromage blanc-moutarde et quelques gouttes de Tabasco.
Râper le zeste de la moitié de citron et incorporer au mélange précédent. Ajouter 1 à 3 c. à s. de chapelure pour obtenir une pâte qui se tienne un minimum, mais pas besoin qu'elle soit ferme.
Former des boulettes à l'aide de deux cuillères à café et les rouler dans la chapelure. Réserver au frais environ 30 minutes.
Ajouter l'autre moitié du jaune d’œuf au reste du mélange fromage blanc-moutarde pour faire la fausse mayonnaise.
Faire chauffer un fond d'huile l'arachide dans une sauteuse et y faire frire les crab cakes sur toutes les faces jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.
Servir les crab cakes bien chauds accompagnés de leur "mayonnaise".


vendredi 15 février 2013

Poireaux en nage de coco citronnée

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2013/02/poireaux-en-nage-de-coco-citronnee.htmlQuand cela fait plus de 6 mois qu'on a pas quitté Paris, que les prochaines vacances sont dans 3 longs mois, que le soleil n'a pas montré le bout de son nez depuis plus d'une semaine,... on a parfois envie d'un peu de réconfort. Alors que faire? Prendre le premier billet pour les Antilles (tentant mais un peu cher), se morfondre sous la couette (pas très constructif) ou s'offrir un petit plat plein d'exotisme? Comme vous pouvez le voir, j'ai opté pour la troisième solution et je vous jure que ces petits poireaux en nage de coco citronnés ont éclairés mon diner.

Pour 2 personnes :
  • 6 petits poireaux ( ou 3 gros)
  • 20 cl de lait de coco
  • 1 citron bio
  • Sel
Quelques heures à l'avance, faire chauffer le lait de coco. Râper la moitié du zeste du citron et prélever le reste en grosses lanières. Mettre le zeste à infuser dans le lait de coco au moins deux heures.
Dans une casserole porter a ébullition 15 cl d'eau avec une pincée de sel et le lait de coco au citron. Détailler les poireaux en rondelles et les faire cuire 10-12 min dans la nage de coco.
Presser le citron.
Pour servir, retirer les grosses lanières de zeste et arroser de jus de citron.

mercredi 13 février 2013

Pâte de spéculos (sans MG, sans PL)

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Initialement, j'avais prévu de publier ce billet à temps pour que vous puissiez garnir vos crêpes de mardi gras de bonne pâte de spéculos maison, mais j'en ai été empêchée à cause d'un problème de connexion internet (le mystère des fournisseurs d'accès). Du coup, la voici un peu en retard, mais tant pis, je suis sûre que vous trouverez d'autres occasions pour la déguster.
Une recette sans matières grasses et sans sucres ajoutés (les spéculos en contiennent déjà bien assez) et sans produits laitiers : elle a tout pour plaire et je vous promet que le pot ne fera pas long feu.


Pour un petit pot :
  • 125 gr de spéculos
  • 15 à 20 cl de lait végétal neutre ( soja ou riz)
  • 1 c. à s. bombée de Maïzena 
Mixer les spéculos avec la moitié du lait pour obtenir ne bouillie. Verser dans une casserole.
Mélanger la Maïzena avec le reste de lait et mélanger à la bouillie de spéculos.
Faire épaissir sur feu doux en remuant constamment pour éviter les grumeaux. Quand la pâte commence à résister sous la cuillère, arrêter le feu : elle va épaissir un peu en refroidissant. 
Pour être sur d'avoir une pâte bien homogène et sans aucun grumeaux, la passer au mixer. Si elle semble trop épaisse, ajouter un peu de lait.
Verser dans un pot et attendre le complet refroidissement pour le fermer. Conserver au réfrigérateur et déguster sur des crêpes, des tartines, ou moins raisonnablement directement à la petite cuillère.

mercredi 6 février 2013

Galettes de courgettes

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Je suis toujours à la recherche de recettes pour emporter dans ma lunch-box et les galettes de céréales sont particulièrement pratiques. Au départ, je voulais faire une recette de galettes à base de flocons de céréales mais je me suis trompée de boîte et j'ai pris celle de son d'avoine et je me suis rendue compte de mon erreur un peu tard (il était 7h30 du matin, j'écoutais la radio, j'ai des excuses). Mais finalement les galettes sont avérées délicieuses, à la fois légères et nourrissantes.


Pour une douzaine de galettes :
  • 8 c. à s. de son d'avoine
  • 2-3 c. à s. de fromage blanc
  • 2 c. à s. de sauce soja salée
  • 1 courgette
  • 1 œuf
Dans un petit bol, mélanger le fromage blanc, la sauce soja l’œuf et 1 c. à s. d'eau. Battre pour obtenir une préparation liquide.
Verser le son d'avoine dans un saladier et y ajouter le mélange précédent. Laisser reposer quelques minutes pour que le son gonfle.
Pendant ce temps, râper les 7/8ème de la courgette. Couper le petit bout restant en petits dés très fins.
Ajouter l'ensemble des courgettes dans le mélange au son.
Faire chauffer une poêle anti-adhésive et y déposer des cuillerées de pâte en les écrasant un peu pour former des galettes. Faire cuire environ 1 min de chaque côté, que les faces soient bien dorées.

Les galettes se mangent indifféremment chaudes, froides ou tièdes.

Nota: On peut remplacer le fromage blanc par du yaourt mais à ce moment-là, ne pas ajouter d'eau car le yaourt est naturellement plus fluide que le fromage blanc.

lundi 4 février 2013

Amaretti au safran et à l'orange

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Il y a déjà quelques temps, Laura, du blog Delices cookie's avait lancé un concours pour les deux ans de son blog sur le thème "macarons d'ici et d'ailleurs"(ici). Malheureusement, je n'avais pas trouvé le temps d'y participer. Pourtant, ce n'était pas l'envie qui manquaient, car les macarons sont l'un de mes biscuits préférés. J'ai eu ma période macarons, où j'en faisait assez souvent (surtout que j'ai eu du mal maîtriser la technique et comme je n'aime pas rester sur un échec...). Mais j'en suis un peu revenue, en particulier car les macarons "classiques" fourrés sont assez long à réaliser. Heureusement, il y a plein d'autres variétés moins prise de tête : macarons de Nancy, de Montmorillon, de Joyeuse, de Saint-Emilion,... et même des versions étrangères comme les amarettis italiens ou ghoribas marocains. Tous ont la même base : de la  poudre d'amandes, du sucre et des blancs d'oeuf. Selon Wikipedia (et oui, on a les sources que l'on peut), au Moyen Age, le mot macaron désignait non seulement ce biscuit à base d'amandes, mais aussi "un potage avec des éléments en farine qu’on mangeait avec du fromage râpé, de la cannelle et du safran" et qui aurait donné ... les macaronis. L'explication me semble assez fumeuse mais bon, cela m'a donné l'idée de ces amarettis au safran et orange.

Pour une quinzaine d'amaretti :
  • 200 g de poudre d'amandes
  • 150 g de sucre
  • 2 c. à c. d'extrait d'amandes amères
  • 2 blancs d’œufs (de préférence vieux de 2-3 jours, voir note)
  • 6-8 filaments de safran*
  • 1 orange bio
Mettre le safran  à tremper dans 1 c. à s. d'eau chaude.
Râper le zeste de l'orange. Le mélanger au sucre et à la poudre d'amandes. Ajoutez l'extrait d'amandes amères.
Battre les blancs en neige pas trop ferme.
Ajouter l'eau parfumée au safran dans le mélange sucre-amandes.
Incorporer ce dernier aux blancs d’œufs battus : on doit obtenir une pâte qui se tient.
Laisser reposer 2-3 h au réfrigérateur.
Préchauffer le four th 6-7 (200°C).
Former des petites boules de pâte entre vos mains légèrement humidifiées et les disposer assez espacées sur une plaque à pâtisserie recouverte d'une feuille de silicone ou de papier sulfurisé.
Aplatir légèrement les boules du plat de la main avant d'enfourner pour une quinzaine de minutes.
Laisser les amarettis refroidir un peu sur la plaque avant de le décoller et de les placer sur une grille à pâtisserie.

Ces petits délices se conservent parfaitement quelques semaines dans une boîte en fer. Au départ relativement moelleux, ils font durcir petit à petit mais seront toujours aussi bons....

Note: Pour tout ce qui nécessite des blancs d’œufs battus (macarons, meringues,...) il est préférable d'utiliser des blancs d’œufs vieux de 2-3 jours, conservés dans une boîte hermétique au réfrigérateur. Ainsi, vos blancs seront plus fermes et tiendront mieux. Ma petite astuce perso consiste à stocker les blancs d’œufs dans des petites boîtes d'1 ou 2 au congélateur et de les décongeler le jour où j'en ai besoin. Cela permet de résoudre la question de quoi faire avec les blancs quand on a utilisé que les jaunes et vice-versa.

*Pour le safran, j'utilise celui de la vallée au Loutre, safran bio cultivé en Eure-et-Loire (plus d'infos ici)