vendredi 30 octobre 2015

Velouté automnal cèpes et potimarron

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/veloute-automnal-cepes-et-potimarron.html
Rien de bien compliqué dans ce petit velouté, mais des saveurs boisées qui s'harmonisent bien. Une petite soupe bien réconfortante, pour me consoler de mes mésaventures... Et oui parce que pas même arrivée au pays des Germains, j'ai eu un accident de vélo. Et un beau (en plus, c'était même pas ma faute)! J'ai eu droit à la totale : ambulance, urgences, fracture de la pommette, opération et tutti quanti. Afin, tout est bien qui finit bien, si ce n'est que j'ai écopé d'une interdiction de mastiquer pour six semaines. Adieu tartines de pain noir et salade de chou rouge, bonjour soupes et purées (heureusement, la saiaon s´y prete)! D'où la petite soupe d'aujourd'hui...
A ce propos (ou plutôt hors de propos mais il fallait bien que je le case quelque part) je m'excuse de la piètre qualité des photos, mais je n'ai ici en Allemagne à ma disposition qu'un petit appareil photo numérique compact... et cela risque de durer un peu, à moins que le père Noël ne m'en offre un meilleur. J'ai d'ailleurs longuement hésité à mettre le blog en pause, car pour moi la qualité d'un blog de cuisine daussi de ses photos, mais finalement, j'ai préféré continuer à partager avec vous mes petites aventures culinaresques car vous savez quoi ? L'idée de ne plus venir ici échanger avec vous me faisait beaucoup de peine. Alors j'espère que vous serez indulgents envers mes pauvres photos, et que vous continuerez à me rendre visite.

Pour 1 gros bol :
  • 100 g de cèpes frais
  • 200 g de potimarron
  • huile de coco
  • sel
Laver soigneusement les cèpes dans un peu d'eau vinaigrée (pour éviter qu'il ne noircissent). Veillez à bien éliminer tous les petits bouts de terre, mousse, etc.
Couper les cèpes en petits morceaux.
Dans une casserole, faire chauffer un peu d'huile de coco. Y faire revenir les cèpes. Baisser le feu et laisser ces derniers rendre leur eau.
Pendant ce temps, brosser le potimarron et le détailler en morceaux. Lorsque les cèpes sont fondants, ajouter les morceaux de potimarron, couvrir d'eau, saler légèrement et laisser mijoter à couvert dix à quinze minutes.
Lorsque les dés de potimarron sont bien tendres, retirer du feu. Réserver environ un tiers des cèpes dans un bol. Mixer finement le reste de la soupe. Ajouter les morceaux de cèpes réservés. Ajuster la consistance et faire réchauffer à feu doux.
Servir immédiatement, éventuellement avec un peu de crème végétale.

mardi 27 octobre 2015

Tartelette potimarron-coing

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/tartelette-potimarron-coing.html
Il y a parfois des avantages insoupçonnés à vivre en Allemagne. Contrairement en France, où ils sont encore difficile à trouver sur les étals (et souvent très chers), les coings sont ici très accessibles, dans tous les sens du terme. On en trouve à tous les coins de rue (sans jeu de mots), et à 0,99 € le kilo en bio, je crois qu'on peut difficilement faire plus accessible financièrement. Du coup, moi qui vient tout juste de découvrir ce fruit, j'en profite pour tester toutes les combinaisons possibles : compotes de coings, coings poêlés, soupe coings-potiron....une vraie monomaniaque!
Cette recette de tartelettes, improvisée pour l'anniversaire d'une connaissance, a remporté un vif succès. L'alliance du potimarron et des coings est vraiment réussie. Avec une pointe de vanille et de noisette apportée par la pâte, je suis vraiment fière de moi! Si (contrairement à moi) vous n'avez pas de problèmes de mastication, je vous conseille d'ajouter sur le dessus des tartelettes une petite poignée de noisettes concassées..;
Et si vous ne trouvez pas de coings, consolez vous, cette recette est aussi très bonne avec de bonnes vieilles poires. Veillez simplement à raccourcir le temps de cuisson de ces dernières, sous peine qu'elles ne tombent en morceaux.
Pour 4 tartelettes :
Pour la pâte :
  • 150 g de farine intégrale (épeautre ou blé)
  • 50 g de purée de noisettes
  • 1 c. à s. de sucre complet
  • 1 c. à s. de yaourt de soja
 Pour la garniture :
  • 200 g de potimarron
  • 150 ml de yaourt de soja
  • 2 c. à s. de sucre (un peu plus pour les becs sucrés)
  • 1 belle pointe de vanille en poudre (ou extrait de vanille)
  • 1/ 2 c. à s. de sucre vanillé (ou 1/2 c. à s. de sucre + 1 peu de vanille en poudre)
  • 1 c. à s. de fécule
  • 2 petits coings
  • 1 poignée de noisettes (facultatif)
Préparer les coings : Peler les coings, enlever largement le cœur dur et couper en fines lamelles. Mettre dans une casserole avec le sucre vanillé et un fond d'eau. Faire cuire à couvert une quinzaine de minutes, jusqu'à ce que les coings soient tendres.
Préparer la pâte : Mélanger la farine et le sucre. Ajouter la purée de noisette puis le yaourt de soja. Sabler puis ajouter assez d'eau pour former une pâte. Réserver.
Etaler la pâte et foncer de petits moules à tartelettes.
Piquer la pâte à la fourchette, lester de petits cailloux, de billes de céramiques ou de haricots secs et faire cuire à blanc une douzaine de minutes.
Préparer la garniture au potimarron : Laver le potimarron, le couper en morceaux et le faire cuire avec la vanille et le sucre dans  un fond d'eau, à couvert, jusqu'à ce qu'il soit tendre. Compter entre 10 et 15 minutes.
Mixer le potimarron en purée fine, ajouter le yaourt de soja et la fécule. Mixer à nouveau pour bien mélanger.
Répartir la garniture au potimarron sur les fonds de tarte précuits. Disposer par-dessus les lamelles de coings. Concasser les noisettes et les répartir sur le dessus.
Enfourner pour une quinzaine de minutes, le temps que la garniture au potimarron prenne.
Laisser refroidir avant de déguster.
Avec cette recette, je participe au défi Citrouille...si trouille de CuisineVG.

jeudi 22 octobre 2015

Mon placard de base

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/mon-placard-de-base.html
A force que je vous bassine avec mes vidages de placards, vous l'avez peut-être deviné : je vais déménager (en fait, j'ai tellement tardé à publier cet article que je suis déjà partie !!). Et pas un petit déménagement comme j'ai l'habitude de faire, mais un grand retour à zéro, du passé faisons table rase, puisque je suis allée m''installer à près de 600 km de chez moi, chez nos amis les Germains (si si). Vous comprenez bien que, partant pour 1 an avec en tout et pour tout une valise (enfin presque), je n'allais pas m'amuser à emporter tout le contenu (bien fourni), de mon placard d'épicerie. Enfin bref, tout ceci pour dire que me retrouvant devant un placard vide, cela m'a un peu fait réfléchir sur mes essentiels en cuisine. Je ne parlerais pas ici des fruits et légumes, qui constituent somme toute la base de mon alimentation, ni des produits frais, mais de l'épicerie "de base", pour survivre lorsqu'on ne mange pas de produits industrialisés.
En rose, les essentiels de chez essentiels, ceux sans qui je ne peux concevoir la cuisine, les basiques de chez basiques, et en noir, les produits qui ne sont pas indispensables mais que je vais racheter très rapidement.
Cette liste est bien sûr fonction de mes goûts et de mon mode d'alimentation, en grande partie végétal.
Dans la mesure du possible, j'aime acheter la majorité de mes ingrédients en vrac, mais l'Allemagne n'étant pas très fournie de ce coté-là, on verra bien que cela donnera! J'ai toutefois l'immense chance d'avoir un magasin spécialisé dans le vrac près de mon bureau, où la plupart des produits sont aussi biologiques (mais malheureusement très cher).

Les matières grasses

  • Huile d'olive : bien que je n'ai absolument aucune origine méridionale, j'ai été biberonnée à l'huile d'olive, et je ne peux pas concevoir une cuisine sans huile d'olive. Etant donné son point de fumé relativement peu élevé, je la réserve à assaisonnement à froid et aux cuissons douces.
  • Huile de coco : je sais, ce n'est pas très très local, mais je l'utilise pour les cuissons à la poêle, un peu dans les gâteaux et crue sur des tartines. Je suis accro au petit goût exotique qu'elle donne aux mets.
  • Huile de pépin de raisin : c'est L'huile neutre par excellence, et comme elle supporte la cuisson à des températures élevées, je l'utilise comme matière grasse liquide dans les gâteaux, aussi bien sucrés que salés.
  • Huile de sésame grillé : bon, il faut bien l'avouer, elle n'est pas du tout indispensable, mais depuis que je l'ai découverte, je ne m'en passe plus ! Rien de tel pour se dépayser en deux temps trois mouvements. Pour préserver ses arômes, j'évite de la faire trop chauffer, et je préfère en rajouter quelques gouttes en fin de cuisson ou en assaisonner mes salades.
  • Purée d'amandes complètes : la première que j'ai découverte (l'une des moins chère aussi!), j'en use et j'en abuse dans les gâteaux et pâtes à tarte sucrées pour remplacer le beurre. Elle n'est certes pas aussi  neutre que son équivalent blanc, ou que la purée de cajou, mais j'aime bien le coté un peu rustique qu'elle apporte aux préparations (il est vrai parfois un peu au détriment de la qualité visuelle).

Les farines, céréales and co

En ce qui concerne les farines je préfère me limiter au maximum dans les différentes sortes : d´une part cela prend de la place, d'autre part excepté la farine de blé, je n'en utilise à chaque fois qu'une petite quantité, et elles risqueraient de s´abimer. J´achète les céréales (ou oléagineux) entiers et je les mouds ensuite moi-même à l'aide d'un blender ou d'un moulin à café.
  • Farine complète ou intégrale, de blé ou d'épeautre : la base de la base, pour les cakes, muffins, pâtes à tarte, biscuits,...
  • Son d'avoine : je l'utilise pour abaisser l'IG des recettes, mais aussi pour son pouvoir absorbant dans les porridges... et puis, j'avoue, je suis fan de son petit goût biscuité.
  • Flocons d'avoine : les flocons de base pour moi, à utiliser dans les gâteaux, les porridges, les pâtes à tarte, le granola,.... Rassasiante et hypoglycémiante, pleine de protéines, l'avoine est un précieux allié pour notre petit corps.
  • Fécule (pomme de terre ou maïs) : pour remplacer les œufs et lier crèmes, sauces,....

Les céréales entières et les légumineuses

  • Riz basmati : l'un des rares produits que je n'achète pas complet; là aussi, c'est comme l'huile d'olive, c'est une sorte de conditionnement familial
  • Quinoa
  • Pois chiche : pour l'indispensable houmous, et à moudre en farine
  • Lentilles corail : pour leur couleur... et leur temps de cuisson express !
Les assaisonnements et condiments
  • Vinaigre balsamique : je crois pour ceux qui me suivent régulièrement, mon culte pour le vinaigre balsamique n'est pas une surprise ! J'en met partout, partout, partout : dans les sauces salades, les poêlés, sur mes légumes, et même mes salades de fruits !
  • Vinaigre de cidre : parce que je peut difficilement mettre du balsamique pour faire lever mes gâteaux ! Et puis comme il sert aussi à plein d´autres choses dans la maison, c´est deux en un.
  • Tamari (de préférence à teneur réduite en sel).
  • Sapori : une belle alternative au sel, qui fait en même temps bouillon de légumes.
  • Tomates séchées : si vous suivez un peu mon blog, vous avez bien du vous rendre compte de mon amour pour les tomates séchées! J´ai tendance à en mettre un peu partout : dans les salades, les sandwichs, les sauces, etc.
  • Miso : pour apporter une petite note fermentée, un must dans les fauxmages.
  • Flocons de levure maltée : je ne suis pas fan de la levure saupoudrée dans les salades, car elle a je trouve tendance à prendre une consistance ramollo assez bizarre, mais elle est parfaite pour apporter un petit goût fromager aux sauces et quiches. Indispensable pour les fauxmages de cajou.
  • Paillettes d'algues : bon, là, j'avoue, on s'éloigne des indispensables, mais j'aime bien en parsemer mes soupes, pour apporter un petit goût iodé et puis c'est la base pour le tartare d'algue, dont je raffole.

Les oléagineux, fruits secs et assimilés

  • Amandes : un peu le fruit sec de base (et l'un des moins coûteux, pour ne rien gâcher). A grignoter en snack (associées à des fruits secs), grillées dans les salades et les woks,... et bien sûr à moudre en poudre pour les gâteaux!
  • Noix de cajou : et dire qu'il y a encore quelques années, je clamais haut et fort que je n'aimais pas les cajou! Aujourd'hui, j'en raffole, aussi bien à la croque pour mon goûter que poêlées avec les légumes. L'ingrédient de base pour les fromages égétaux.
  • Graines de potiron
  • Raisins secs : l'un des fruits secs les plus abordables (et local en plus), parfait pour édulcorer les porridges du matin.
  • Figues sèches moelleuses : un délice après le repas, pour finir sur une note sucrée sans culpabiliser.
  • Gingembre confit : on penche plus vers le plaisir que vers l'indispensable, mais pour se rattraper un peu, disons que le gingembre est un excellent énergisant et un bon anti-nausée (il paraît qu'il est aussi aphrodisiaque mais ça, on s'en fout un peu non?)
  • Framboises séchées : là, je l'avoue, on est carrément dans la gourmandise pure et simple (mais parfois, un peu de gourmandise, c'est indispensable non?) 

Les sucrants

  • Sucre complet : j´adore le petit gout de caramel qu'il apporte aux préparations. C'est le sucrant que j'utilise au quotidien. Dans l'idéal, j'aimerai n'utiliser que du sucre de fleur de coco, à la saveur plus fine et à l'index glycémique bas, mais malheureusement, mon budget ne cadre pas vraiment.
  • Sirop d'agave ou autre sucrant liquide : là encore pas très local, mais je privilégie le sirop d´agave pour son gout relativement neutre et son index glycémique bas (même si je sais que cela est controversé, je me dit que cela ne peut pas être pire que les autres sirop de blé ou de riz).

Les épices

  Au rayon plutôt sucré :

  • Vanille : en gousse ou en petit pot (cela revient certes cher à l'achat, mais cela dure longtemps). Pour parfumer les gâteaux, porridges, chocolats chauds.... parfait pour réduire la dose de sucre.
  • Cannelle : je la choisie plutôt en poudre, pour pouvoir l'incorporer directement dans les desserts, gâteaux... ou simplement à saupoudrer sur une tartine de pain.
  • Gingembre : j'adore en saupoudrer mes tartines du matin, le piquant me réveillant un peu et puis il paraît qu'il renforce l'immunité alors! Sinon je l'utilise aussi beaucoup en frais, dans les infusions ou les marinades.
  • Cardamome : en gousse de préférence, pour parfumer chocolats chauds, gâteaux mais aussi dhal, etc.
Au rayon salé :
  • Cumin : je le préfère en grains, que je réduit éventuellement en poudre si besoin est. Je crois que le cumin est l'une des épices les plus omniprésentes dans ma cuisine : j'ai met un peu partout (soupes, poêlées, ....)
  • Curry : parfait pour réveiller le plus ennuyeux des plats : un touche d'exotisme à peu de frais.
  • Epices tandoori : un mélange découvert somme toute assez récemment, mais dont je ne peux plus me passer. J'aime les associer à la courge, à la patate douce ou au panais.

Autres 

  • Bicarbonate de soude : je préfère le bicarbonate à la levure chimique, car là encore, il est assez versatile : associé à un acide (le fameux vinaigre de cidre ou un peu de jus de citron) il fait lever les gâteaux, mais il permet aussi de réduire le temps de cuisson des légumineuses et les rendre plus digestes. Et puis comme son copain le vinaigre de cidre, ses utilisations ménagères (et cosmétiques).
  • Levure de boulanger sèche, ou levain déshydraté : de préférence à la levure de boulanger fraiche, là encore pour des raisons de conservation. Pratique pour des envies subites de pizzas ou de pain maison.
  • Agar-agar : pour les petites crèmes, flans, aussi bien sucrés que salés.
  • Cacao en poudre non sucré : un achat certes pas très écologique, mais assez indispensable, surtout quand les températures baissent. Autant manger du chocolat comme ça, c'est pas trop mon truc, autant le chocolat chaud... Pour limiter au maximum l'impact, je le choisi bio et issu du commerce équitable. Certes le prix est un peu plus élevé, mais mes papilles (et ma conscience) me remercient!
  • Lait d'amandes en poudre : le plus versatile des laits végétaux selon moi, que l'on peut aussi bien boire que mettre dans la cuisine. Comme je ne suis pas une très grande consommatrice de lait végétal, lorsque je suis seule, je préfère ne pas en acheter une brique, qui finit toujours pas s'abimer au fond du frigo (et ça se termine en overdose afin de ne pas la perdre). De même, cela  ne vaut pas le coup de le faire moi-même et puis, je vais peut-être en choquer certains, mais les laits végétaux, c'est l'un des rares produits pour lesquels je trouve que la version "toute faite" est meilleure que celle maison ! Bref, l'avantage du lait en poudre, c'est que ça se conserve et que comme ça j'en ai toujours sous la main lorsque j'ai besoin de lait végétal pour une recette, ou que me prend l'envie d'un chocolat chaud.
Vous l'aurez compris, je suis encore loin du minimalisme alimentaire ! J´aime tellement cuisiner et découvrir de nouveaux ingrédients, de nouvelles cuisines et de nouvelles technique que, quoique je fasse, mes placards finissent toujours par déborder...
Source images (sauf photo sel) : http://fr.photl.com/

vendredi 16 octobre 2015

Biscuits framboises séchées et aux éclats de fèves de cacao (sans sucre ajoutés, sans gluten, vegan)

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/biscuits-framboises-sechees-et-aux.html
En fait, il n'était pas vraiment prévu du départ que ces biscuits soient sans sucres ajoutés... mais j'ai tout simplement oublié d'incorporer un sucrant. N'ayant pas la dent très sucrée (vous commencez à me connaître) cela ne m'a pas dérangé plus que ça. Je trouve que les fruits secs et la farine de souchet, qui a déjà un petit goût sucré, suffisent à édulcorer ces biscuits. Cependant, si vous êtes habitués aux gâteaux n'hésitez pas à ajouter un peu de sucre complet à la préparation.
Ces biscuits sont parfaits pour un petit déjeuner express ou un goûter sain mais gourmand. Un délice trempé dans un verre de lait végétal (riz-coco pour moi, mais riz tout seul ne doit pas être mal non plus).
Vu leur texture, je pense qu'on peut aussi les convertir en version granola, en faisant cuire la pâte en plaque puis en la concassant à mi-cuisson...

Pour une quinzaine de biscuits :
  • 140 g de flocons d'avoine (certifiés sans gluten)
  • 60 g de farine de souchet
  • 60 g de purée de noisettes
  • 1 grosse poignée de framboises séchées
  • 20 à 30 g de fèves de cacao
  • 1/8 l de lait de coco (ou coco-riz ou riz)
  • 1 c. à s. de graines de chia
Dans un petit bol, mélanger les graines de chia à 3 c. à s. d'eau. Laisser reposer une dizaine de minutes.
Dans un saladier, mélanger les flocons d'avoine, la farine de souchet et les framboises séchées. Concasser les fèves de cacao et les ajouter au mélange précédent.
Dans un autre récipient, délayer la purée de noisette dans le lait végétal. Ajouter "l’œuf" de chia. Mélanger bien puis verser sur les solides. Mélanger pour obtenir une pâte.
Former de petites boules entre vos deux paumes, les poser sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive et les écraser légèrement du plat de la main.
Enfourner pour une dizaine de minutes à four 180°C.
Laisser refroidir sur une grille à pâtisserie et conserver dans une boite en fer.

Note : Personnellement, j'ai trouvé ces biscuits meilleurs après quelques jours, le temps qu'ils durcissent un poil et que les arômes se développent, mais si vous n'avez pas la patience d'attendre, ils sont très bons quand même, mais vraiment peu sucrés donc prévoyez peut-être de rajouter un peu de sucre à la pâte...

dimanche 4 octobre 2015

Pour manger végétal mais pas banal

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/10/pour-manger-vegetal-mais-pas-banal.html
Le titre, vous l'aurez compris, c'est pour la rime, mais cela part d'une réflexion qui revient souvent lorsque l'on parle de la cuisine végé : la peur de se lasser, de manger toujours la même chose ("moi, manger tout le temps de la salade, je pourrais pas !"). Comme si manger de la viande à tous les repas préservait de la monotonie ! Finalement, ces petits conseils peuvent s'adapter à tous ceux qui, comme moi, n'aiment pas manger toujours la même chose (après tout, j'en connais qui pourraient se nourrir de pommes de terre sautées-jambon pendant des jours sans broncher !).

  • Oser le sucré en salé et le salé en sucré 
Bousculer vos habitudes, ne cantonnez plus les fruits au dessert mais invitez-les dans le plat principal : glissez des dés de mangue, de pomme ou des grains de raisins frais dans vos salades, des fruits séchés dans vos poêlées,... Tentez le coing rôti pour accompagner un sauté de tofu, le ragoût de bananes plantain...
Tartines printanières de fraises au balsamique
Inversement, n'hésitez pas à bousculer vos a priori et cuisiner les légumes en sucré : carottes, panais mais aussi patate douce ou avocat, voir courgettes ou aubergines se prêtent bien à ces exercices de détournement (et en plus, ni vu ni connu, vous faites manger des légumes aux plus réticents). On connait tous le carrot cake, mais on peut aussi tenter la mousse à l'avocat, le fondant à la patate douce, ou encore plus intriguant, la semoule de céleri rave à l'amande, orange et noix de coco (à réserver aux palais aventureux).

Pensez aussi à ajouter une touche salée à vos desserts : une larme de vinaigre balsamique dans les fraises, un peu de miso dans les cookies,....
  • Cuisez le cru et "crudisez" le cuit 
Si je vous dit quiche à la salade ou carpaccio de navet, vous aurez sûrement un moment d'hésitation. Il y a comme ça des aliments qui nous semblent cantonnés au cru. Ainsi, pendant longtemps, il ne m'aurai même pas traversé l'esprit de faire cuire du chou rouge. Pour moi c'était en salade et point barre. Du coup, je mettais toujours des jours et des jours à en venir à bout à ce satané chou, et je finissais complètement écœurée. Lorsque j'ai découvert que c'était aussi très bon braisé, un monde nouveau s'est ouvert (j'exagère à peine). Alors n'hésitez pas à bousculer vos habitudes : essayez de glisser des bâtonnets de radis (noir ou roses) dans vos poêlées, du concombre dans vos sautés (les Chinois le font bien eux),...
Source image : La Rue Vibre
Et dans l'autre sens, tester les légumes crus, même les plus improbables. Si les carottes râpées, le taboulé de chou-fleur et les bâtonnets de céleri crus sont entrés dans les mœurs, il n'en va pas de même des panais, topinambours, brocolis, asperges et autres patate douce, qui sont pourtant délicieux râpés, en bâtonnets ou à la croque. Et c'est pareil pour pratiquement tous les légumes, à l'exception des pommes de terre, toxiques lorsqu'elles sont crues.
Rouleaux crus mangue-patate douce
Et si le cru vous rebute vraiment, tester aussi les "cuissons" à l'acide (vinaigre ou citron), principe des ceviches ou encore la lactofermentation (mais si, vous connaissez, c'est comme la choucroute).
On découvre ainsi de nouvelles saveurs et textures. Sans devenir pour autant crudivore, les sites et blogs de "crusine" est une bonne source d'inspiration.
Salade de coings et carottes râpées, chez  Green me up  : deux en un, du coing cru ET salé

  • Variez les formes  
Le sarrasin tout le monde le connait en farine dans les fameuses galettes bretonnes, mais quid des grains entiers ou des flocons ? De même, n'oublions pas que le blé ne se mange pas qu'en farine, mais aussi en grains, qu'à l'inverse les pois-chiche ou les lentilles peuvent se transformer en farine (comme la plupart des légumineuses d'ailleurs).... Et d'ailleurs, nul besoin d'encombrer ses placards : un moulin à café ou un bon mixer vous permettent de faire vous même vos farines, en partant des grains entiers ou encore plus facilement des flocons.
Cake à la farine de pois chiche, tomates confites et cours d'artichauts
Pour plus d'inspiration, n'hésitez pas à naviguer sur les blogs de cuisine sans gluten, qui fourmillent d'idées créatives pour changer de la farine de blé.

  • Testez de nouvelles cuissons  
Vous conviendrez qu'un pilaf de riz est bien différent d'un risotto. Pourtant, l'ingrédient de base est le même, c'est le mode de cuisson qui change tout ! J'en connais qui détestent le brocoli vapeur et en raffolent sauté au wok. La texture, le goût varie selon la technique de cuisson utilisée, alors n'hésitez pas à varier : au four, à l'étouffé, rôti, sauté, mijoté, rissolé,...

On peut aussi s'amuser à bousculer ses classiques en appliquant associée à un plat en particulier à d'autres ingrédients de la même famille : remplacer le riz du risotto par de l'épeautre, de l'orge ou même des coquillettes, troquer le riz ou la semoule au lait par du quinoa ou de la polenta ...
Risotto d'avoine à la betterave et mozzarella, chez Epices et moi
Et si malgré tout, vous êtes encore en panne d'inspiration, vous pouvez vous rendre sur des agrégateurs de recettes : vous en avez plusieurs totalement dédiés à la cuisine végé, comme Végémiam ou Cuisinevg mais les agrégateurs plus "classiques" comme Recettes.de ou Chef Simon renferment aussi des trésors. Il suffit de taper le nom de l'ingrédient à utiliser dans la barre de recherche pour découvrir plein de possibilités auxquelles vous n'auriez jamais pensé.
Et puis bien sûr il y a l'incroyable Pinterest, source d'inspiration incroyable (d'ailleurs vous pouvez m'y rejoindre ici). Au choix, ou je me laisse guider par les recettes présentes sur la page d’accueil, ou je tape dans la barre de recherche le nom de l'ingrédient que je souhaite "revisiter" en français puis en anglais, pour démultiplier mes chances. Après, le plus dur est parfois de choisir entre toutes les recettes qui me tentent !!!

Et vous, quelles sont vos astuces pour cuisiner varié?