jeudi 30 avril 2015

Chili sine carne

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/04/chili-sine-carne.html
...mais con café et con chocolate!!
Comme pour les boulettes, j'avoue ne jamais avoir goûté à la version "traditionnelle" (mais y en a-t-il vraiment une?) de ce grand classique de la cuisine texane. Pourtant, cela fait un moment que l'envie de réaliser ce genre de recette me trotte dans la tête. Mais toujours une bonne excuse : trop long, la flemme de faire tremper les haricots, ça ne vaut pas le coup d'en faire en petite quantité.... Et bien, si vous aussi vous avez ce genre d'idées reçues, c'est le moment de les balayer! Certes, on ne peut pas dire que cette recette soit vraiment une recette express, mais finalement, ce qui est long, outre la cuisson des haricots (que l'on peut zapper en optant pour des haricots en boîte), c'est le "mijotage", mais bon, il peut se faire tout seul celui-là. Et pour les quantités, comme le chili est encore meilleur réchauffé, pas de problème de ce côté-là non plus...et au pire, il y a toujours notre ami le congélateur pour accueillir la petite portion qui reste.
M'étant lancée dans une vaste opération "je vide ma cuisine" (un peu influencée par Laetitia), j'ai choisi d'utiliser les haricots azukis achetés pour faire de l'anko (projet encore non réalisé à ce jour), mais on peut très bien les remplacer, pour une recette plus classique, par des haricots rouges (ou même des blancs après tout). Et comme j'ai aussi utilisé une boîte de maïs qui datait de Mathusalem (on se demande un peu comment elle a atterri là, vu que je n'aime pas une fan de maïs en boîte), j'ai même fait d'une pierre deux coups (enfin, presque, car le paquet de haricots n'est malheureusement pas vide!).
 Bref, dans ces prochaines semaines, attendez-vous à une série de recettes vide-placard et vide-congélateur. Cette année, je ne part pas en vacances, alors c'est mon défi pour égayer un peu le quotidien pendant l'été (on s'amuse comme on peut)!!
Pour environ 6 portions :
  • 100 g de haricots azukis secs (ou autres haricots secs)
  • 1 gousse d'ail
  • 1 oignon blanc
  • 1 c. à s. d'huile d'olive
  • 2 petites carottes
  • 1 c. à c. de cumin
  • 1 c. à c. de paprika
  • 1 c. à c. d'origan
  • 1/2 à 1 c. à c. de piment en poudre
  • Quelques tours de moulin de poivre
  • 1 grosse boîte de tomates au jus (environ 500g)
  • 2 c. à c. de café soluble (ou de chicorée)
  • 1 petite boîte de maïs (140 g égoutté)
  •  sel
  •  1 belle poignée de fèves de cacao
La veille ou au minimum 12 h avant, mettre les haricots à tremper.
Le lendemain, égoutter les haricots, les rincer et les mettre dans une casserole d'eau. Porter à ébullition et cuire 50 min à 1h30 à feu moyen, jusqu'à ce que les haricots soient tendres. Peler, dégermer et hacher l'ail. Eplucher et émincer finement l'oignon. Couper les carottes en petits dés. Dans une grande casserole ou un faitout, faire chauffer l'huile d'olive, y faire revenir l'ail et l'oignon. Lorsque ces derniers commencent à blondir, ajouter les épices, laisser cuire 3 min puis ajouter enfin les dés de carottes. Laisser cuire encore quelques minutes. Concasser grossièrement les tomates et les verser dans la casserole avec le jus. Laisser mijoter quelques minutes, puis ajouter le café soluble. Ajouter le maïs égoutté, puis les haricots. Concasser les fèves de cacao et les ajouter dans la casserole. Mélanger, saler et laisser mijoter à couvert en remuant de temps en temps jusqu'à ce que le jus de tomates soit pratiquement totalement évaporé (compter 30 à 40 minutes). Rectifier l'assaisonnement en sel et en piment (attention à ne pas avoir la main trop lourde!).
Servir avec du riz, des tortillas,... J'ai dégusté les restes froids, enveloppés comme un wrap dans une feuille de salade croquante...délicieux aussi, même si moins conventionnel.

Note : L'idéal est de préparer ce plat la veille et de le réchauffer le lendemain. Ainsi, les saveurs ont bien le temps de se développer et se marier entre elles. 

samedi 25 avril 2015

Pour s'y retrouver avec les huiles

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/04/pour-sy-retrouver-avec-les-huiles.html
Source image : Pixabay
Je ne sais pas vous, mais moi, je suis souvent un peu perdue avec les huiles ; entre celles qu'il ne faut pas chauffer, celles qu'on peut chauffer mais pas trop....c'est parfois un peu dur de s'y retrouver vous ne trouvez pas?
En fait, en la matière, ce qui est important, c'est le point de fumée de l'huile considérée ; c'est à dire la température à partir de laquelle elle se décompose et se dénature. Il ne faut donc jamais faire chauffer une huile au-delà de ce point de fumée. En effet, elle libère alors des composés toxiques et cancérogènes, comme les hydrocarbures polycycliques aromatiques (HAP), le benzopyrène ou acroléine.
C'est la nature des acides gras composant l'huile qui déterminent son point de fumée. Il varie donc selon  la variété de l'huile (colza, tournesol, coco,...), et pour une même huile, d'une production à une autre. Les valeurs données ne sont donc que des valeurs repères, susceptibles de variations. De plus, il faut savoir qu'une huile non raffinée aura toujours un point de fumée inférieur à celui de cette même huile raffinée. C'est d'ailleurs bien pour cela que l'industrie agroalimentaire use et abuse des huiles ultra-raffinées!!
Source image : Sucre à coco
En résumé donc, plus le point de fumée d'une huile est bas, moins on peut la chauffer. On comprend donc pourquoi il est conseillé de réserver certaines huiles à une consommation crue. On estime en effet qu'une cuisson à la poêle peut aller de 50°C pour les plus douces à plus de 150°C pour les fritures (la température maximale d'une plaque de cuisson étant estimée à 200°C).
Il semble donc raisonnable de considérer qu'une huile ayant un point de fumée inférieur à 170°C ne doit être consommée que crue. Les huiles aux points de fumée moyens (ente 170°C et 210°C) peuvent servir à une cuisson à la poêle ou au four (où la température à cœur dépasse rarement les 200°C). Seules les huiles ayant un point de fumée élevé, supérieur à 210°C, peuvent être utilisées pour la friture.
Pour que tout cela soit un peu plus clair, je vous propose un tableau récapitulatif pour les principales huiles utilisées en cuisine.
Pour ma part, comme je doute de ma mémoire, j'ai affiché ce petit tableau dans ma cuisine, pour pouvoir m'y référer en cas de doute.
Surtout n'oubliez pas, avant d'utiliser une huile inconnue, de vérifier son point de fumée. Malheureusement, ce dernier ne figure que très rarement sur l'emballage, mais c'est là où notre ami Internet entre en scène! En cas de doute, contentez vous d'en assaisonner vos salades, là, au moins, il n'y a pas de risque !

Sources :
Point de fumée  (Wikipédia)
Nutriting
Le point de fumée des huiles (lanutrition.fr)

lundi 13 avril 2015

Barres de céréales sans sucre ajouté sarrasin, canneberges et gingembre

https://cuillereetsaladier.blogspot.com/2015/04/barres-de-cereales-sans-sucre-ajoute.html
Une version sans sucre ajouté de mes barres de céréales au sarrasin, cacao et orange confite. La recette originale était déjà très saine, mais je voulais une version encore plus saine, sans aucun sucre ajouté- sauf sucres naturellement présent dans les fruits comme ils disent sur les étiquettes-. Bon, si on veut vraiment être un puriste, elles ne sont pas totalement totalement sans sucre ajouté puisque j'ai choisi d'y glisser quelques petits dés de gingembre confit, mais comme je considère que cette recette est une base à partir de laquelle varier les garnitures, il suffit de troquer le gingembre confit par des raisins secs et le tour est joué, vos barres sont 100% sans sucres ajoutés! Et si en plus, vous optez pour des flocons de riz, de sarrasin ou de quinoa vos barres seront vegan, sans sucre ajouté et sans gluten par dessus le marché! Elle est pas belle la vie?
Bon, on va pas se mentir non  plus, même si ces barres sont délicieuses, mieux vaut apprécier la banane car son goût reste relativement présent. Cependant, celui-ci va en s'atténuant à mesure qu'elles vieillissent.

Pour une quinzaine de barres :
  • 200 g de sarrasin
  • 100 g de flocons de céréales (avoine, riz, sarrasin,...)
  • 1 banane
  • 2 belles c. à s. de purée de noisettes
  • 70 g de canneberges séchées
  • 50 g de gingembre confit
La veille au soir, ou au minimum 7 heures à l'avance, mettre les graines de sarrasin dans un grand saladier d'eau.
Le lendemain, égoutter et rincer soigneusement le sarrasin. Le placer dans un saladier.
Dans un autre récipient, mixer grossièrement la banane avec la purée de noisette. Ajouter le mélange au sarrasin et donner quelques coups de mixer.
Couper le gingembre confit en petits dés.
Ajouter les dés de gingembre et les canneberges à la préparation précédente et mélanger à la cuillère pour bien les répartir.
Verser alors petit à petit les flocons de céréales pour épaissir un peu la préparation.
Verser la préparation dans plat à gratin graissé ou chemisé d'une feuille anti-adhésive, sur une épaisseur d'environ 3 cm (selon la grosseur des barres que vous souhaitez). Lisser la surface.
Enfourner pour une vingtaine de minutes à 180°C (th 6).
Sortir du four, couper en barres et remettre ces dernières sur une plaque recouverte d'une feuille anti-adhésive. Remettre la plaque au four pour une quinzaine de minutes, en retournant les barres de temps en temps pour qu'elles sèchent bien de tous les côtés (Si vous possédez un four électrique, vous pouvez procéder à cette opération dans le four éteint).
Laisser refroidir complètement sur une grille avant de ranger dans une boîte en fer.

Note : On peut bien sûr varier à l'infini la garniture, ajouter ses fruits secs préférés, incorporer des graines, ou même des pépites de chocolat pour les plus gourmands!

jeudi 2 avril 2015

Nids de boulettes végétales

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Je n'ai pas été de ces enfants élevés aux spaghettis bolognaises, aux boulettes ou au poisson pané. Chez moi, c'était plutôt risotto aux courgettes et petits rougets grillés. Du coup le genre de plat qui, pour beaucoup est affreusement banal, prend pour moi des tournures un peu exotiques. Alors quand je mange des spaghettis-boulettes-sauce tomate, c'est un peu la fête! Et puis cela a un autre avantage, comme je n'ai aucun souvenir lié à de tels plats (ou alors d'atroces souvenirs de cantine), je n'ai aucun mal à les apprécier en version moins traditionnelle et peut les végétaliser sans complexes. Alors certes, je doute que ma version ai vraiment le goût de l'originale (ou même qu'elle s'en rapproche), mais cela ne l'empêche pas d'être tout de même délicieuse....et follement régressive, surtout présentée de çette manière.
Pour 4 personnes :
  • 200 g de spaghettis
Pour la sauce : 
  • 400 g de tomates en conserve
  • 2 échalotes
  • 1 belle pincée de sel
  • 1 c. à s. d'huile d'olive au basilic
Pour les boulettes :
  • 300 g de haricots rouges cuits
  • 5 à 6 c. à s. de son d'avoine
  • 1 c. à s. d'herbes de Provence
  • 2 c. à s. de levure de bière
Pour le décor :
  • yaourt ou fromage de soja
  • olive noire ou peau de radis noir
  • carotte
Préparer la sauce : Éplucher et émincer les échalotes. Faire chauffer l'huile dans une casserole et y faire revenir les échalotes. Lorsqu'elles ont blondi, ajouter les tomates concassées, avec leur jus. Saler, couvrir et laisser mijoter sur feu doux.
Préparer les boulettes : Mixer les deux tiers des haricots rouges. Écraser le reste à la fourchette pour qu'il reste quelques morceaux. Mélanger les deux préparations, ajouter le son d'avoine, les herbes, la levure et assaisonner. On doit obtenir une pâte épaisse.
A l'aide de deux cuillères à café, prélever des noix de la préparation et former des petites boulettes. Les placer sur une plaque de cuisson recouverte d'une feuille anti-adhésive. Huiler légèrement les boulettes et les faire cuire une vingtaine de minutes au four à 180°C (th 6).
Faire cuire les spaghettis al dente dans une grande quantité d'eau bouillante salée (7 à 10 minutes selon les marques). Égoutter et assaisonner d'un peu d'huile d'olive pour éviter qu'elles ne collent.
Monter l'assiette : Décorer les boulettes de haricots en utilisant un peu de yaourt ou de fromage de soja pour le blanc des yeux, un petit cube d'olive ou de peau de radis noir pour les pupilles et un triangle de carotte pour le bec.
Répartir les spaghettis en cercle pour former un nid. Verser un peu de sauce tomate et disposer quelques boulettes dans chaque nid. Servir avec le reste de sauce tomate.